Du côté du Hainaut, on va finir par quémander une dérogation à la Ligue. Ou plutôt une réduction du temps de travail. Non pas que les Valenciennois soient du genre à se reposer sur leurs lauriers mais au vu des deux dernières prestations, le manque de régularité reste criant.
Cette fois, VA a agi d’entrée
Il y a une semaine à Ajaccio la réaction était en vigueur (3-0 pour les Corses à la mi-temps puis 3-2). Vendredi soir, la prise d’initiative avait repris le dessus mais après la pause, le rythme imprimé par VA a pris un sérieux coup dans l’aile. Bon, de là à obtenir des instances nationales des matchs de seulement 45 minutes, la marge est de taille. Mais de là à reprocher aux partenaires d’Adrien Tameze d’avoir fait preuve de suffisance, la chose serait bien trop poussée. Tant par l’intensité mise d’entrée que par la faculté à rentrer dans le lard, VA a retrouvé des couleurs. Et Amiens s’est fait bousculer comme rarement ces derniers temps.
Ciss ouvre le score
Alors Butin puis Roudet, coup sur coup, ont joué les éclaireurs dans la surface, contraignant le portier picard à deux arrêts réflexes (7e). La piste étant dégagée, Ciss se chargea de faire exulter le Hainaut, lui qui n’avait plus rugi à domicile depuis… 193 minutes. Idéalement servi par Fulgini, le milieu gauche reprit le cuir du crâne. Imparable (1-0, 13e). Tendu (2 cartons jaune après 18 min) et incapables de se dépêtrer d’un pressing tout terrain des Nordistes, le promu amiénois continua à se faire souffler dans les bronches.
Une fois remis en selle, Amiens, métamorphosé, continua d’imprimer son rythme. Valenciennes, sans paniquer, ne fut pas pour autant plus dangereux, malgré un binôme Butin-Ambri particulièrement intéressant. Le train de la victoire était passé. À Lens, samedi prochain, l’occasion d’y monter ne se présentera peut-être pas aussi souvent.
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