Pour son grand retour à la compétition et son premier match en Ligue 2, Mory Diaw a vécu une soirée difficile. Titularisé dans les buts de Rodez, le portier international sénégalais a sombré, offrant sur un plateau un but à Bastia.
On a connu meilleurs débuts. Pour son premier match dans le Championnat français de Ligue 2, Mory Diaw a vécu une soirée cauchemardesque lors de la défaite des siens à domicile contre Bastia (0-2). Le gardien de but international sénégalais, qui vient tout juste d’arriver en Aveyron, a été préféré au Congolais Lionel Mpasi pour débuter dans les cages de Rodez alors qu’il n’avait plus joué le moindre match depuis quasiment neuf mois. Est-ce ce manque de compétition qui l’a précipité dans le gouffre ?
« Ce n’était pas la première rêvée »
Le joueur de 31 ans, prêté par Clermont avec qui il était rentré en conflit depuis la fin de saison dernière, a eu tout le mal de rentrer dans le vif du sujet. Dernier rempart d’une équipe qui a désormais concédé 38 buts en 21 journées, soit la deuxième pire défense de Ligue 2, derrière Martigues (39) et à égalité avec le Red Star, Mory Diaw n’a pas apporté de la sécurité, bien au contraire. Sur le premier but bastiais, dès la 15e, il glisse et offre le ballon à Lamine Cissé qui ne se fait pas prier et conclut audacieusement.
« Ce n’était pas la première rêvée, c’est le football. Je suis passé à côté de mon match », reconnaît d’ailleurs l’international sénégalais. Visiblement ébranlé par son offrande, la recrue ruthénoise a eu du mal à s’en remettre. Malgré quelques arrêts qui ont longtemps maintenu Rodez dans le match, Diaw n’est pas non plus tout à fait exempt de tout reproche sur le but du break de Bastia, inscrit à la 88e minute. Pour un RAF qui vient de concéder sa quatrième défaite de rang, l’urgence est plus que jamais de rebondir.
« Les supporters sont derrière nous »
« J’ai déjà à cœur de me rattraper lors des prochains matchs et d’aider le club à se maintenir, assure le natif de Poissy. C’est dans ces moments-là qu’il faut être unis. Les supporters sont derrière nous et il faut qu’ils restent derrière nous jusqu’au bout. Mais c’est à nous de produire plus sur le terrain. Il n’y a que le travail et la cohésion d’équipe qui vont nous sortir de cette spirale. » S’il a prouvé qu’il avait les qualités pour atteindre ses objectifs, Mory Diaw devra en faire plus pour sauver Rodez et retrouver la sélection.
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