Le Nigéria, championne d’Afrique a un style de jeu particulier. Agressives, adroites, elles poussent l’adversaire à commettre des fautes et ne ratent pas l’occasion de scorer. L’arbitrage est toujours indexé par les adversaires des Lady Tigers, le Sénégal n’est pas passer outre. Cheikh Sarr, en conférence de presse, a parlé de ce jeu particulier qui a battu les lionnes.
Le style de jeu nigériane
Je pense qu’ils ont des joueuses extérieures très costauds, solides, qui défendent à la limite de la faute. On a dis sa aux arbitres avant le match pour leur expliquer que les antennes ne sont pas permis, les 3 secondes … Je pense qu’on veut faire un basket propre. Mais ce n’est pas évident. Ce genre de basket, tu ne le feras pas en Europe ni ailleurs. C’est en Afrique qu’on le permet. Donc, si tu as des joueuses qui sont costauds solides et qui font antenne et qui empêche les autres de progresser. Si tu n’as pas l’habitude, tu vas être très fatigué , ensuite tu vas perdre des ballons. C’est ce qui nous est arrivé aujourd’hui.
Arbitrage
Moi j’ai passé mon temps à parler de sa aux arbitres mais ils n’écoutaient pas. Ce qui est déplorable est que nous, en bas, on essaie de travailler très dur en levant les bras mais on nous siffle des fautes. Ce n’est pas une excuse mais ceux sont les faits. Ils sont comme sa. Mais on y est pas arrivé. Ce n’est pas que sa, il y’a d’autres paramètres qui existe mais bon… ( il ne termine pas sa phrase)
Jeux Olympiques 2020 : l’avenir de la tanière?
Je pense qu’il faut faire une bonne prospection parce que cette équipe du Nigéria a construit son équipe sur la base de la jeunesse. Vous voyez les arrières, elles ont 23, 24 et 26 ans. Elles jouent dans le haut niveau en Espagne, en France et ailleurs comme la NBA. Et cela s’est construit depuis longtemps. Je pense que depuis l’événement de 2017 (la finale perdu au Mali), on a essayé de renouveler, d’apporter une plus-value. Après, il y’a eu des blessures avec des joueuses qui ont subi des opérations. Léna a été opéré, Yacine aussi. Ceux sont des jeunes qui peuvent rester longtemps en équipe nationale donc il fallait renforcer cette équipe avec des jeunes comme Fatou Diagne qui n’ont pas d’expérience. Mais je pense qu’il faut continuer dans ce sens : encore travailler. Développer le jeu, développer cette mentalité de gagneur et après, aller dans le tournoi de Tokyo, défendre notre chance encore. Je pense qu’il y’a matière à réflexion par rapport à qui doit être là et qui doit partir.
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