Ce, dans le but d’outiller ces derniers sur les techniques de performances pour les athlètes africains, mais aussi d’assurer une formation de qualité aux jeunes africains. |
Dans un monde où la compétition est devenue très rude, il faut être au summum de son art pour espérer décrocher une médaille quand on est athlète. C’est du moins ce qu’ont compris les autorités en charge de cette discipline. C’est ainsi que Léopold Germain Senghor, venu représenter le ministre des Sports, Matar Bâ, a «magnifié l’excellence des relations avec le CRD/IAAF qui collabore avec le département des Sports dans les différents domaines notamment la formation». A titre d’exemple, il a cité l’atelier sur les passations de marchés publics organisés, il y a quelques jours par le ministère des Sports. «Je peux affirmer sans ambages que cette session de formation destinée aux formateurs, constituera pour l’athlétisme africain et pour les 28 stagiaires en provenance de de 17 pays (Tchad, Congo Brazza, Congo RDC, Mali, Burkina, Madagascar, Comores, Guinée, Cameroun, Togo, Bénin, Centre Afrique, Cote d’Ivoire, Burundi, Niger, Gabon, Sénégal) une avancée significative vers la constitution du processus d’acquisition de connaissances techniques et administratives», a déclaré le représentant du ministre des Sports. «Pensée à Lamine Diack» El Hadji Amadou Dia Ba dira : “c’est avec un énorme plaisir que nous ouvrons ce stage de formation des jeunes. Mais, on ne peut pas démarrer cette activité sans avoir une pensée à notre icone internationale, Lamine Diack pour tout le bien fait qu’il a apporté à l’athlétisme mondial et particulièrement africain. Je tiens à remercier vivement le comité national olympique du sportif sénégalais (CNOSS), pour son soutien logistique dans cet atelier de formation mais aussi pour son accompagnement dans toutes les activités que nous avons eu à mener”. Quant à l’expert Dramane Koulibaly, il va axer son intervention sur «le développement des jeunes surtout de la petite catégorie». A cet effet, dira-t-il, «l‘encadrement des jeunes reste un maillon faible. Aujourd’hui, si l‘IAAF plaide pour l’insertion de l’athlétisme au niveau des écoles, c’est parce qu’il constitue l’antichambre des cadets». «Depuis très longtemps, l’accent est mis sur les catégories cadets et seniors au détriment des jeunes de 10 à 14 ans. Il nous faut également des outils. Je pense que le kit est un élément partagé dans le monde. Il joue un rôle important dans la performance des jeunes dans l’athlétisme», a t-il ajouté. Dans la même veine, le secrétaire administratif de la Fédération sénégalaise d’athlétisme, Jean Gomis a estimé que “l’IAAF a perçu très longtemps l’importance de la formation des jeunes. Mais, les jeunes sont négligés. Or, on ne devient pas champion par hasard». «Je vous exhorte, vous les formateurs, de mettre en pratique votre connaissance aux services des jeunes. Tous les grands sportifs du monde ont été repérés et encadrés très jeunes. C’est le cas de Usain Bolt», confie-t-il. Le CNOSS «avocat» des femmes Pour Seydina Diagne, le secrétaire général du CNOSS, il a soutenu que le rôle de la Fédération des fédérations «c’est d’appuyer l’athlétisme et de travailler main dans main». Poursuivant son propos, le représentant du président Mamadou Diagna Ndiaye confie : «il y a quelque chose qui m’a frappé, c’est la non-représentativité du genre. Il faut que le genre soit représentatif parce que c’est une recommandation de la CIO». Et M. Diagne de préciser que «qui parle sport, parle de mouvement, qui parle de mouvement, parle de terrain. Il faut que les entraineurs soient sur le terrain. Il ne suffit pas d’avoir les diplômes et de les ranger, parce que s’il y a une discipline qui nous a valu des médailles, nous africains, c’est bien l’athlétisme. Donc, s’il y a des efforts à faire, c’est dans ce sens». |
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