L’AS Douanes jouera demain Rivers Hoopers à 15h30 GMT pour un match de classement. Les Gabelous qui ont gardé le même effectif qu’à Dakar, comptent prendre le contrôle de Kigali Arena et d’aller jusqu’au bout de leur rêve. Le coach Mamadou Gueye Pabi s’est entretenu avec wiwsport à la veille de leur entrée en lice.
Comment vit le groupe depuis la qualification et le voyage ici à Kigali ?
L’état d’esprit est bon dans l’ensemble. C’était difficile après la Conférence du Sahara parce qu’on était resté quelques jours sans s’entraîner à cause des soucis de terrains. Le stadium Marius Ndiaye était indisponible, loué par des religieux. Dakar Arena aussi était indisponible. Il a fallu qu’on retourne à Saly dans les installations de la NBA Academy pour reprendre les entrainements. On a eu trois jours d’entrainement avant de rallier Kigali. Tout le monde se porte bien et on s’acclimate. Le groupe est au complet et on rend grâce à Dieu.
Votre premier adversaire est l’équipe nigériane que vous avez rencontré deux fois à Dakar durant la conférence Sahara, comment abordez vous ce match ?
Nous connaissons les forces et faiblesses de Rivers Hoopers. Je peux dire la même chose pour eux aussi car nous avons joué deux matchs riches en enseignements sur les deux côtés du terrain. Ils nous ont battu à l’aller et on a pris notre revanche au retour. Je me souviens encore de ce tir au buzzer de Mike Fofana. Ce seront des matchs âprement disputés parce que toutes les 8 équipes veulent finir championne. Maintenant, on essaiera de prendre match après match. Cela commence par Rivers Hoopers, une équipe dynamique et qui court beaucoup en transition. Ils prennent beaucoup de rebonds offensifs. Donc, c’est à nous d’être prêts, de faire de bons box-out, de faire circuler la balle et prendre les bons shoots comme on l’a fait contre l’Armée patriotique Rwandaise.
L’AS Douanes a eu des soucis dans le secteur de la mène durant la phase de groupes? Comment rendre solide ce maillon faible de l’équipe ?
Je ne peux pas dire que la mène était faible. J’ai deux meneurs aux profils différents. Jean-Jacques Boissy est plus farfelu et prend des risques. C’est son jeu. Alkaly Ndour est plus organisateur et donne de bons ballons à ses coéquipiers. Si les gens prennent pas les shoots ou ne les mettent pas, on ne voit pas trop l’importance. On a essayé de rectifier en faisant prendre beaucoup d’écrans à Harouna Abdoulaye Amadou afin qu’il puisse désarticuler la défense et avoir des tirs à l’intérieur ou à l’extérieur.
A l’issue de ce match ce samedi, vous allez connaitre votre prochain adversaire pour les quarts de finale. Comment l’appréhendez-vous ?
Nous aurons Monastir ou Petro Luanda en quart de finale. La formation tunisienne a remporté l’édition 2022. On a sorti l’US Monastir l’année dernière. C’est une bonne équipe avec de grands joueurs. Petro Luanda représente la sélection nationale angolaise. Ce sont de grands joueurs avec un effectif de qualité. A ce stade de la compétition, on ne se fait pas fixation sur l’adversaire. On ne choisit aucun adversaire. L’AS Douanes est vice-championne d’Afrique et on ne doit pas avoir peur d’aucune équipe. On doit être patiente et lucide comme on a fait face à l’APR. Je pense que c’est un match référence. Quand on peut défendre sur les tirs à 3 points, faire les box-out, jouer en équipe, dominer les rebonds, on pourra faire un bon match peu importe l’adversaire en face.
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