Longtemps au cœur des débats, le financement pour le sport sénégalais pose problème. Des pistes de solutions semblent être trouvées pour donner de la force aux fédérations et acteurs du sport. Toutefois, selon le manager sportif Modou Gueye Seck, il faut nécessairement une instance de contrôle des actions menées entre le ministère des sports et les fédérations.
En plus des reformes prévues pour les textes du sport, plusieurs structures vont voir le jour pour mener à bien le projet sport notamment dans le financement du sport, la formations des acteurs et l’exploitation des infrastructures sportives.
Un fond national de développement du sport alimente par les taxes de droits de télévision, de la loterie, du sponsoring verra le jour. Un, parmi les outils qui seront mis en place par le gouvernement pour accompagner le sport. « Avec l’exploitation prochaine du gaz et du pétrole, on va prendre des taxes qui seront allouées au sport. Des revenus aussi sur les boissons gazeuses, loterie et tabac pour financer le sport » a expliqué M Seck.
Concernant les infrastructures, il est question de mettre en place des installations sportives de proximité dans les établissements scolaires, universitaires et au niveau des quartiers. La mise en place du cadre juridique sera utile pour que ces infrastructures puissent générer des ressources, les réutiliser pour l’entretien et la maintenance des infrastructures sportive. Notons qu’un grand chantier de réhabilitation des stades régionaux est déjà en cours.
Un instance de contrôle, un must-have !
Selon la nouvelle politique du gouvernement, elle se base sur la transparence de résultats et de reddition de comptes. Ainsi, pour le manager sportif, il est important de mettre en place une instance de contrôle entre le ministère des sports et les fédérations. « Les revenus du sport ne vont pas souvent comme il se doit aux sportifs. Si je donne l’exemple de la France, c’est la DNCG (direction nationale du contrôle de gestion) contrôle le football professionnel français. Une organisation de ce genre n’existe pas au Sénégal. Rien n’est contrôle ici. Les fédérations ne rendent pas compte et le délégataire de pouvoir ne contrôle pas. Tu as l’impression que le ministre n’est là que pour donner de l’argent et se partager les sous au retour d’une compétition. Il faut une convention collective entre le ministère et les fédérations. Il faudra donc des instances de gestion et de contrôle. Parce qu’il existe certes des contrats de performances mais ils ne sont pas respectés. Il n’y a pas d’organes de contrôle derrière malheureusement. Il faut nécessairement un suivi » a-t-il proposé dans son argumentaire.
En plus de la prise en compte des problèmes sportifs de haut niveau, des reformes seront appliquées dans le cursus scolaire afin de permettre aux jeunes d’allier sport et études du niveau primaire à l’universitaire. L’idée est de mettre en œuvre la pratique du sport pour tous. L’EPS (éducation physique et sportive), l’UASSU (Union des associations sportives scolaire et universitaires, le CNU (championnat national universitaire) seront revalorisés.
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