Quelle appréciation faites-vous de l’assemblée générale élective tenue dimanche dernier ?
C’est le jeu démocratique. Il y a eu une élection et tout s’est très bien passé. D’habitude j’étais le seul candidat, mais cette fois-ci il y en avait trois. Je tiens à féliciter mes concurrents et à remercier les personnes qui ont voté pour moi. Maintenant, il faut retourner au travail. De grands chantiers nous attendent.
On peut avoir une idée des grands chantiers…
C’est de continuer ce que nous avons commencé avec la décentralisation au niveau de toutes les régions, la prévention des noyades pour que les gens apprennent à nager dans des zones déshéritées (UNESCO en fait un point fondamental) et la création du premier centre africain au Sénégal par la FiNA. J’ai plusieurs fois évoqué ce grand projet dont le protocole sera signé bientôt
Quelle est la santé financière de la fédération ?
C’est un aspect difficile. On fait des prévisions et des programmes annuels, mais le budget est souvent couvert par l’action bénévole. Au niveau des clubs et des ligues, les gens investissent des moyens extraordinaires. Nous n’avons pas de budget de fonctionnement, malgré les dépenses importantes en essence, téléphone et transport pour nos activités. L’État ne donne pas assez de moyens.
Comment comptez-vous faire pour réunir toute la famille de la natation ?
On a toujours travaillé pour la réunification. Seulement, il y a les ambitions personnelles qui font que certaines personnes veulent s’illustrer. C’est quelque chose de normal. Mais, les combats entre administratifs ne doivent pas se faire au détriment des sportifs… Sinon, il y a des gens compétents pour la bonne marche de la natation. je compte sur tout le monde pour travailler ensemble. C’est dans l’unité que nous pourrons atteindre nos objectifs
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