Au lendemain de sa brillante victoire devant Ama Baldé, François Emile Gomis dit Franc est revenu en long sur cet exploit face au Fils de Falaye. Sur Albourakh TV, le « Ndiago Or » s’est également prononcé sur la suite de sa carrière dans le cercle des VIP.
- Entretien
Comment avez-vous préparé votre combat contre Ama Baldé ?
D’abord il faut dire que ce n’est pas moi qui l’ai choisi mais c’est lui qui a décidé de m’affronter. Je tiens donc à remercier Ama Baldé car il
m’a tendu la perche lorsque certains ont refusé de m’affronter. Je l’encourage car c’est un vrai champion (…) Je me suis bien préparé avec mon staff et mes coachs de Jambaar. La préparation a cependant été très difficile mais j’ai eu le soutien de tous les lutteurs des parcelles assainies comme Modou Lô, Gora Sock. Je les remercie beaucoup pour les efforts fournis.
Qu’est-ce qui explique l’énergie que vous dégagez lorsque vous entrez à l’arène nationale ?
Je me suis même calmé dimanche dernier si vous m’avez bien observé. Mais je crois que cet énergie est en moi depuis le temps où je pratiquais la lutte simple. On luttait de 17 heures à 22 heures sans interruption. C’est pourquoi quand on a la chance d’avoir ce parcours, on n’est pas ébranlé par certaines choses en lutte avec frappe.
Beaucoup considèrent que vous êtes un lutteur très mystique. Confirmez vous cela ?
Le plus important c’est le travail. J’ai payé mon billet d’avion pour aller travailler très dur dans le froid en Europe. J’ai aussi des entraineurs qui mettent en place la stratégie à opter pour gagner car on est dans le cadre du sport. Il ne faut jamais prioriser le mystique sur le travail.
Vous avez réussi à préserver votre invincibilité en battant Ama Baldé, c’est quoi la suite. Quel est le prochain adversaire de Franc ?
Pour le moment je ne cible aucun lutteur. C’est vrai que j’avais dit à Balla Gaye de ramener son « nguimb » dimanche mais il ne l’a pas fait. Je ne vais pas donc m’attarder sur lui ni sur aucun autre lutteur.
Vous êtes un pur produit de la lutte simple, comment avez-vous fait pour vous faire un nom dans l’arène avec la lutte avec frappe ?
C’est par la grâce de Dieu. Je crois que la lutte simple est toutefois plus difficile que la lutte avec frappe. Mais je me considère toujours comme un débutant dans l’arène. Pour moi, je n’ai encore rien fait de grand en lutte avec frappe.
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