Dans une interview réalisée pour Sporza, Noah Fadiga revient longuement sur l’épisode de son malaise cardiaque il y a trois semaines lors d’un match avec La Gantoise. Le Sénégalais, qui s’est fait implanter un défibrillateur cardiaque, tient à rassurer sur son état de santé et espère retrouver les terrains le plus tôt possible.
Noah Fadiga est satisfait. Victime d’un malaise cardiaque en plein match entre son équipe de La Gantoise et le Standard de Liège le 10 novembre dernier, le latéral droit sénégalais de 24 ans devrait être en mesure de rejouer au football, du moins si l’on en croit au joueur lui-même. Trois semaines après cette grosse frayeur, l’ancien joueur du Stade Brestois a en effet accordé un entretien au média Sporza. Pour commencer, Fadiga, qui s’est fait implanter un défibrillateur cardiaque, évoque son rétablissement et un possible retour sur les terrains.
« Normalement, je pourrai à nouveau m’entraîner en janvier »
« Il est de la plus haute importance de ne pas forcer le processus de rétablissement », déclare-t-il. Même si ce n’est pas toujours facile. Je n’ai pas grand-chose à faire. Mais je dois y aller doucement pendant quelques semaines pour respecter la guérison de mon cœur. Bien sûr, j‘ai hâte de revenir sur le terrain. Dès que j’aurai le feu vert pour m’entraîner, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour revenir le plus rapidement possible entre les lignes. J’espère pouvoir bientôt faire quelques exercices et normalement je pourrai à nouveau m’entraîner pleinement en janvier. J’attends cela avec impatience, d’autant plus que ce n’est pas une si longue période. »
Quelques minutes après son malaise cardiaque, Noah Fadiga avait pu s’emmener aux vestiaires et avait même partagé sur Instagram, quelques heures après, un message pour rassurer, mais il semblait encore ignorer ce qui lui était rééllement arrivé. « Je me suis senti un peu étourdi en marchant sur le côté, puis la lumière s’est éteinte pendant un moment. J’étais convaincu que c’était dû à la collision. Après quelques secondes, je me suis relevé. En fait, je me sentais bien et j’ai même dit à l’entraîneur : ‘laissez-moi me lever, tout va bien’ », raconte le fils de Khalilou.
« Quand on voit comment mon père… »
Des tests ont alors été faits pour déterminer ce qui a réellement causé ce malaise. « En conséquence, j’ai eu un manque de circulation sanguine vers le haut et je me suis évanoui. Puis j’ai réalisé que ce n’était pas dû à la collision », confie le joueur de La Gantoise. Du coup, il a été décidé de lui implanter un défibrillateur, pour plus de précaution. « Ce n’est bien sûr pas amusant, mais je suis toujours là et je suis en bonne santé. Je vois les choses de manière plus positive. Je suis désormais le joueur le plus sûr qui sera sur le terrain de football », sourit-il.
Et de conclure avec quelques bons exemples. « À moins que quelqu’un joue encore avec un défibrillateur. C’est aussi une sensation agréable et bonne. Il y a tellement de joueurs qui ont joué avec un défibrillateur. Il suffit de regarder Christian Eriksen ou mon père. Donc je vois ça de manière positive. Quand on voit comment mon père a pu poursuivre sa carrière et comment il aborde la vie en tant que personne… C’est ma certitude. Pourquoi penserais-je négativement si c’est positif ? ». Tel père, tel fils et quel fils !
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