Suite à la victoire de son équipe face à Dbaloc en quart de finale de la Coupe du Sénégal dames, où elle a marqué 21 points, la meneuse de Diamagueune Basket Club, Sophie Ndoye, a accordé une entrevue à Wiwsport. Lors de l’entretien, elle a abordé son début de carrière, de la demi-finale de la Coupe du Sénégal et de ses aspirations personnelles.
– Entretien
Est-ce que vous pourriez revenir sur le commencement de votre carrière de basketteuse ?
Mon nom est Sophie Ndoye, j’ai 20 ans et je pratique le basket au poste de meneuse et d’ailiére. En tout cas, ce sont ces deux postes où je progresse le plus. J’ai commencé ma carrière à Diamagueune Basket Club, c’est là que j’ai commencé à jouer au basket jusqu’à ce que je rejoigne l’équipe sénior.
Vous avez atteint les play-offs pour la première fois de votre histoire : comment avez-vous ressenti cela ?
Lorsque nous nous sommes qualifiées pour les play-offs, c’était vraiment plaisant car tout le monde était heureux, que ce soit l’entraîneur ou les joueuses, car c’était notre première qualification pour les play-offs. Je peux affirmer que tout le monde était enchanté par cette qualification.
Quant à vous, êtes-vous contente du parcours de votre équipe en championnat ?
En ce qui me concerne, je suis contente car notre but était de se qualifier pour les play-offs afin de véritablement découvrir ce qui se passe. De plus, nous n’avions jamais participé aux play-offs, ce qui était notre but et nous sommes ravis d’avoir atteint cet objectif.
Quel match a le plus marqué votre esprit cette saison et pourquoi ?
Le match qui m’a particulièrement marqué est celui contre Saint-Louis Basket, qui était notre dernier match de la saison régulière, car le vainqueur de cette rencontre se qualifiait pour les play-offs. Lorsque nous étions partis chez elles, nous avions perdu par trois points. Ensuite, nous nous sommes dits que la manche retour ne devait pas être perdue, et moi aussi, j’ai pris mes responsabilités de jouer bien pour mon équipe pour qu’elle puisse se qualifier pour les play-offs.
En demi-finale de la CDS, vous êtes qualifiées. Quelles sont vos intentions concernant le dernier carré ?
Mettre l’accent sur la concentration, en plus d’accroître les séances d’entraînement, car le match de demi-finale ne sera pas facile et il est évident que si nous suivons les instructions de notre entraîneur, Dieu nous aidera à obtenir ce que nous souhaitons, InshaAllah.
Quelles sont vos leçons tirées de la saison de l’ASCVD, équipe contre laquelle vous avez disputé quatre matchs ?
En ce moment, l’ASC Ville de Dakar est une équipe très puissante et je ne vois pas d’équipe qui puisse la battre dans ce championnat. Honnêtement, je ne le vois pas. Nous les avons rencontrées à quatre reprises et elles nous ont battus lors de ces quatre rencontres, car elles sont plus expérimentées que nous et elles ont également une taille importante, tandis que nous avons presque la même taille.
L’ASCVD est également qualifiée pour les demi-finales de la CDS, ne vous inquiétez pas de la retrouver à nouveau ?
Effectivement, la Ville de Dakar sera également au rendez-vous des demi-finales de la Coupe du Sénégal, tout comme nous. Je n’ai aucune peur de les rencontrer, et si jamais nous les rencontrons, nous donnerons tout et nous ferons ce qu’il nous faut sur le terrain, et après tout ce qui se passera, on se remettra à Dieu.
En quart de finale de CDS, vous avez réalisé un match exceptionnel face à Dbaloc. Quelle a été la clé de ce succès ?
Notre confrontation avec le Dbaloc était une revanche car en championnat, nous les avons battus à l’aller et elles nous ont battus à la manche retour. C’est pourquoi, lorsque nous les avons rencontrés à nouveau en coupe, nous avons tout mis en œuvre pour éviter le revers. De mon côté, j’avais assumé mes responsabilités en jouant un match important afin de démontrer à l’équipe de Dbaloc qu’elle n’est pas meilleure que nous, et j’ai écouté attentivement les instructions de mon entraîneur pour les mettre en pratique.
Quelle est la basketteuse qui vous inspire et quels sont les éléments qui vous ont incité à vous lancer dans la pratique du basket ?
Astou Traoré est ma joueuse favorite en raison de son caractère et de sa grandeur sur le terrain. Honnêtement, c’est ce qui me plaît chez elle. Ce qui m’a incité à me lancer dans le basket-ball, c’est qu’un jour, je suivais l’Afrobasket et cela m’a plu. Aussitôt, j’ai déclaré à mon père que je voulais jouer au basket. Mon père m’a demandé si je souhaitais le pratiquer, je lui ai répondu oui et c’est ainsi qu’il m’a établi un lien avec Julo.
Quels sont vos aspirations individuelles pour l’avenir ?
En premier lieu, l’équipe nationale est le rêve de toute joueuse : porter et défendre les couleurs de son pays, donc elle est à l’intérieur de mon cœur. L’autre but est de participer à la WNBA, honnêtement, cela fait partie de mes aspirations.
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