La Côte d’Ivoire a atteint la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui se tient actuellement en terre ivoirienne. Les protégés de Faé ont battu (1-0) la RD Congo en demi-finale. Après cette qualification, l’entraîneur des Ivoiriens revient sur ce parcours exceptionnel de la Côte d’Ivoire. Pour Emerse Faé, ce que la Côte est en train de réaliser est juste incroyable.
J’ai encore du mal à réaliser ce qu’on a fait. C’était la première phrase de celui qui a qualifié son pays en finale de cette 34ème de la Coupe d’Afrique des Nations après le coup de sifflet final de la rencontre de demi-finale contre les Léopards. «J’ai encore du mal à réaliser ce qu’on a fait, je pense que je vais aller m’asseoir, me poser un peu et digérer tout ça. Mais vraiment, c’est croyable et c’est une joie immense. Les joueurs, ils sont extraordinaires, depuis qu’on a été repêché, ils font des trucs extraordinaires. Ils ont encore fait un super match contre une bonne équipe congolaise et on est allé chercher une place pour notre finale, la finale de notre CAN. Donc, on est content», déclare le successeur de Jean-Louis Gasset.
Interrogé sur le fait que la Côte d’Ivoire était souvent menée lors des précédentes rencontres des éliminatoires directes, Emerse Faé affirme que c’était difficile de revenir au score. «C’est vrai que les deux dernières qualifications en huitième et en quart de finale, ça nous a fait quand même, un petit goût amer, parce que, à chaque fois, on était en réaction, à chaque fois, il fallait lutter, cravacher pour revenir et arracher des égalisations en fin de match. Ça nous a pris beaucoup d’énergie physique et mentale, même si c’est toujours bien de gagner à la fin de chaque match», estime l’ancien international ivoirien.
Avant de parler de la demi-finale contre la RD Congo. «Pour cette rencontre, on voulait gagner avec un peu plus de maitrise, en prenant le match en mains et c’est ce qu’on a bien fait sur le premier quart-d’heure ; après, on a une période un peu plus compliquée. Je pense que physiquement, c’est difficile au début, après, on a repris le fil. En deuxième mi-temps, on a marqué assez vite, c’est ce qui nous a permis de gérer derrière», analyse l’entraîneur des Éléphants.
wiwsport (Avec François Fara BAGNOUNCOUME)