Alors que la saison de Ligue 2 version 2021-2022 s’ouvre ce samedi 24 juillet 2021, le Nîmes Olympique, relégué à l’issue de la saison dernière pourrait ne pas compter sur Moussa Koné.
Après un bon exercice 2020-2021 avec 9 buts en 33 matchs de Championnat (Ligue 1), Moussa Koné souhaite absolument découvrir une nouvelle enceinte différente du Stade des Costières. Ceci, après la relégation du Nîmes Olympique en Ligue 2. Là, on se dirige tout droit vers un énorme bras de fer entre les dirigeants et l’avant-centre sénégalais.
Face à Bastia samedi (13h00 GMT), les Crocodiles ne pourront pas compter sur l’ancien joueur du Dynamo Dresden. Pour cause, Moussa Koné a prolongé ses vacances et n’a pas encore posé ses pieds au centre d’entrainement de son Club. Un comportement jugé irrespectueux par l’entraineur. Face à la presse, Pascal Plancque s’est adressé non seulement à Moussa Koné mais également à Sidy Sarr.
« C’est un terrain glissant mais je ne cautionne pas du tout. C’est un manque de correction par rapport au club, aux supporters, au staff et à leurs coéquipiers. Malheureusement, ce sont les dérives du foot moderne qui permettent ce genre de choses. Les clubs n’ont pas toujours la capacité d’avoir des réponses juridiques très fortes pour les sanctionner. N’importe quel salarié qui rentrerait quand il veut, ça irait très vite sur un licenciement. »
Si le milieu de terrain, Sidy Sarr, est enfin rentré mercredi à Nîmes et a passé des tests médicaux cardiaques, l’attaquant, Moussa Koné, doit lui rentrer la semaine prochaine si tout va bien. Il est clairement difficile de savoir s’il va rester à Nîmes pour cette saison. Toutefois, les dirigeants nîmois ne comptent pas prendre des mesures drastiques pour répondre à l’ancien joueur du Dakar Sacré-Cœur, qui devra prendre son mal en patience en vue d’un départ.
« Aujourd’hui, on ne peut pas les licencier car ce sont des joueurs qui ont coûté de l’argent et le club veut un retour sur investissement. Sinon, ce serait la porte ouverte à toutes les dérives. Ça fait partie des choses mal foutues dans le foot d’aujourd’hui, les clubs ne sont pas assez protégés. Moussa Koné, on veut bien entendre qu’il veuille partir. Renaud (Ripart) aussi voulait absolument partir, mais il était là le jour de la reprise », accentue Pascal Plancque.
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