Rappelé en 2018 après trois ans d’absence en équipe nationale du Sénégal Papy Djilobodji avait été présélectionné pour les matchs amicaux en direction du Mondial 2018 contre Ouzbékistan et Bosnie avant d’être à nouveau zappé de la liste définitive pour cette campagne par le sélectionneur Aliou Cissé. Après deux ans de diète médiatique, Papy Djilobodji sort du silence dans lequel il s’était emmuré pour débiter ses vérités.
«Beaucoup de choses se sont dites, mais comme je l’ai toujours dit, partout où il y a un Sénégalais capable d’apporter un plus à cette équipe, je le ferai venir», «Est-ce qu’il est compétitif ? Oui. Est ce qu’il rentre aujourd’hui dans les critères de sélection ? Oui. Je ne vois pas du tout pourquoi il ne serait pas là», «Ce qui est passé est passé. Je m’intéresse sur le présent et l’avenir. Je l’ai eu au téléphone. On a eu 5 minutes de discussion et on s’est compris. Il sait ce qu’il a à faire. La seule chose à lui souhaiter, c’est : welcome back», avait fait savoir Aliou Cissé lors de la dernière convocation en équipe nationale en 2018.
Toutefois, Cissé qui avait rangé les petites mésententes avec le joueur aux oubliettes, avait finalement décidé d’éliminer le défenseur de sa liste officielle pour Coupe du Monde 2018, qui pourtant était pressenti d’y figurer. Surtout après avoir disputé les deux derniers matchs amicaux avant la compétition. Depuis lors, plus rien ! Après deux ans de diète, Papy Djilobodji décide « enfin » de briser le silence. Dans un entretien avec l’observateur, parcouru par wiwsport.com, le joueur de Gaziantep qui accuse Aliou Cissé d’avoir brisé son élan en équipe nationale ne comprend toujours pas sa non sélection en coupe du monde 2018 en Russie.
» Non, je ne peux pas la comprendre. Je nais pas vu ça dans le football. Nous avons fait deux matchs avant la Coupe du Monde et je les ai tous joués, à chaque fois 90 minutes. Je ne dirais pas que j’ai été nul, mais je me suis bien débrouillé. Mais ça fait partie de la vie. Je ne vais pas appeler le sélectionneur pour comprendre quoi que ce soit. Je n’en ai pas besoin. Mais tous les entraîneurs que j’ai vus, s’ils ne sélectionnent pas un joueur qui devrait l’être, ils l’appellent pour lui dire « finalement j’ai fait mon choix par rapport à ça et ça » et après, c’est fini, Ça, tout le monde le comprend. Mais il n’y a pas eu d’appel ni d’explications, cela manque un peu d’élégance et de diplomatie. On n’est pas là à faire la guerre tout le temps ça ne sert à rien » se désole Djilobodji.
wiwsport.com