Dans l’obligation de gagner, le Stade Rennais s’est incliné sur le plus petit score à Krasnodar et dit adieux aux compétitions européennes.
En se qualifiant pour la première fois de son histoire en Ligue des Champions, le Stade Rennais savait que l’apprentissage du très haut niveau serait compliqué. Il ne se doutait peut-être pas qu’il serait si difficile. A une journée de la fin de la phase de poules, le club breton a déjà dit adieux à ses rêves européens.
Si une qualification pour les huitièmes de finale n’était déjà qu’un lointain souvenir avec seulement un point en quatre journées, les hommes de Julien Stéphan pouvaient encore espérer accrocher la troisième place du groupe, qualificative pour la Ligue Europa.
Pour y parvenir, il n’y avait pas cinquante scenarii. Opposé à Krasnodar, leur concurrent direct pour cette place d’honneur, Rennes se devait de gagner pour avoir son destin entre les mains lors de la dernière journée. Malheureusement, les coéquipiers de Camavinga ne joueront plus de coupes européennes cette saison, suite à leur courte mais terrible défaite en Russie.
Désormais à trois points du club russe, les Rennais possèdent un goal-average beaucoup trop négatif par rapport à leur adversaire du soir, pour espérer quelque chose dans une semaine. Face à Séville, déjà qualifié mais qui jouera peut-être la tête du groupe, l’unique objectif sera de sortir de cette Ligue des Champions la tête haute, avec pourquoi pas la première victoire de l’histoire du club en C1.
Ce mercredi soir, face aux coéquipiers de Rémy Cabella, les partenaires de Damien Da Silva n’ont pas à rougir de leur prestation. Les Rouge et Noirs ont joué droit dans les yeux des Russes et ont même réussi à montrer une certaine supériorité. Mais, à l’image de dernières sorties européennes, Rennes se montre trop inoffensif pour espérer quelque chose (4 tirs cadrés en 12 tirs) et a manqué de chance avec un penalty oublié en première période.
A force de ne pas mettre la pression sur le but adverse, le club français a été sanctionné par la relative expérience de Krasnodar aux joutes européennes. Dire que les Russes étaient plus talentueux que leurs adversaires est faux mais ils ont pu compter sur le vécu de Berg pour faire la petite différence qu’il faut, en transformant une relance anodine de son portier en l’unique but de la rencontre à vingt minutes du terme. Une réalisation du Suédois qui vaut chère et qui coûte chère au Stade Rennais…
Alfred Gomis est resté sur le banc durant toute la rencontre. M’Baye Niang est rentré à la 65e minute.
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