Au lendemain du contentieux qui l’oppose à Olivier Pickeu, Angers Sco était de retour au Conseil des Prud’hommes ce jeudi matin pour un conflit l’opposant à Cheikh Ndoye. L’ancien capitaine reproche au club la non-tenue d’une promesse d’embauche. Comme la veille, il n’y a pas eu de conciliation. Les deux parties se retrouveront au même endroit le 4 mars.
Là aussi, on s’y attendait. Ce jeudi matin, Angers Sco n’a pas réussi à se concilier au Conseil des Prud’hommes d’Angers avec Cheikh Ndoye, comme hier avec Olivier Pickeu. L’ancien capitaine conteste une promesse d’embauche de deux ans, écrite et orale, non tenue, à l’été 2019, après une grave blessure du joueur.
Comme hier, le club a fait preuve de beaucoup d’inventivité, regrette l’avocat du milieu de terrain sénégalais, Didier Lacombe. La position du club tient sur deux points : le contrat qu’ils ont rédigé est nul et ne vaut rien, et Cheikh Ndoye est inapte.
Pourtant, Cheikh Ndoye a bien été déclaré apte à la pratique du football à l’issue de sa blessure, à l’automne 2019.
Le club dit :
j’ai fait quelque chose qui est nul, je savais que c’était nul, et je compte m’en prévaloir.
Vous connaissez l’adage : nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude, et on arrivera à le démontrer »,
reprend le conseil de Ndoye. Le Sco, représenté par son directeur juridique et administratif Valentin Harribey et Me Nicolas Bône, ne s’est pas exprimé à l’issue de cette audience. Les deux parties se retrouveront le 4 mars prochain pour une audience de jugement.
Ouest France