Dans le contexte actuel marqué par la pandémie qui a bouleversé tous les comportements, faut-il en vouloir aux promoteurs qui peinent à verser les avances sur cachet ?
Cela fait plusieurs semaines qu’on remet au goût du jour l’histoire des retards sur les versements des avances sur cachets aux lutteurs ayant déjà contracté avec les promoteurs. On a même vu une tentative de gâcher le combat Tapha Tine – Boy Niang 2, sous prétexte de leur payer plus que ce que leur propose Leewtoo Production.
Simplement parce que les deux lutteurs avaient mis du temps à encaisser leur argent. Le camp de Garga Mbossé a aussi fait une sortie pour dire que plus rien ne les liait à Leewtoo, à cause du retard du versement de l’acompte. Entre Gris Bordeaux et Gaston, on a vu une sortie de passe d’arme car le promoteur devait verser quinze millions pour compléter les 25 convenus. Et Gaston Mbengue, qui na pas la langue dans la poche, a même traité certains lutteurs de déloyaux.
Seulement, il faut dire qu’avec la pandémie, décaisser de l’argent m, par un sponsor ou un partenaire n’est plus chose aisée. Avec cette maladie dont on ne peut dire quand elle prendra fin, les habitudes ont totalement changé, en termes de finances. Même les sociétés nationales ont tous les problèmes à alimenter leurs comptes pour espérer répondre à la demande des promoteurs. Les caisses ne sont pas loin d’être vides pour bien des cas. Et le risque est là, d’avoir mis son argent sans avoir de garantie sur le tenue des combats.
Comme quoi, il ne serait pas mal de faire preuve de compréhension envers les promoteurs, comprendre que c’est là choix et la bannière pour sortir le moindre sou actuellement. En même temps, les promoteurs doivent faire l’effort de tenir un langage clair et tenter d’adopter une certaine forme de communication pour éviter de blesser.
source: record