Le fils de Lamine Diack, ancien président de l’IAAF, est accusé de corruption sur fond de dopage en Russie. Absent lors du procès qui s’est tenu juin dernier à Paris, le consultant marketing de l’IAAF, parle des éléments qu’il a envoyé au tribunal qui n’ont pas été pris en compte et la succession de Lamine Diack qui est à l’origine de toute cette conspiration.
Invité dans l’émission Sports2S, Massata Diack fait sa première sortie (vidéo) après le procès. Selon lui, « il y’a un lynchage médiatique. Il y’a une accélération de la campagne de dénigrement entre 2014-2015. Tout le temps, on remarquait qu’il y’avait des articles d’un journal allemand, anglais ou français qui sortaient toujours la veille d’une réunion de CIO pour dénigrer le travail de Lamine Diack. Je pense qu’il y’a eu des manipulations et trahisons. C’est une obsession de la campagne britannique » rappelant des contentieux entre les anglais et Lamine Diack qui ont gardé beaucoup de rancune à l’encontre de l’ancien président de l’IAAF.
Je n’ai jamais rencontré d’athlétes ou de managers russes pour parler de dopage. Je n’y suis allé que pour un contrat de sponsoring » a t’il précisé tout en informant qu’après 4 ans d’enquête, il n’y a toujours pas de preuves sur les accusations concernant des virements d’argent sur des comptes offshores.
« Ils cherchent simplement à salir Lamine Diack et à le tenir en laisse pour qu’il ne choisit pas Serguei Bubka (ancien athlète ukrainien qui est membre du CIO) comme successeur » déclare Massata Diack qui estime que Sebastien Coe, actuel président de l’IAAF (vice-président sous le magistère de Diack) est à l’origine de cette conspiration.
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