Mame Mor peut être vu comme l’avenir de Mbaye Guèye, fondateur de l’école les Tigres de Fass.
Lorsque Mbaye Guèye fondait, il y a plus de 10 ans, l’école les Tigres de Mbaye Guèye, il misait sur de grands champions pour l’honorer. Il s’agissait de Mansour Diop 2 et Mbaye Guèye Jr. Mais ces derniers ont connu des contre-performances sportives. Et, ils avaient fini par claquer la porte pour aller vers d’autres écuries.
N’empêche, Mbaye Guèye comptait aussi sur les Bouba Fiit, Nguissali, Ama Ndao, entre autres, pour qu’ils puissent assurer la relève. Malheureusement, ils n’ont pas pu accomplir la mission.
Aujourd’hui, Mbaye Guèye peut miser sur Mame Mor. Depuis sa défaite contre Goor Fiit de Grand-Yoff Mbollo en 2013, Mame Mor frappe fort et impressionne son monde et son coach Mbaye Guèye. Mieux, il a épinglé trois jeunes très dangereux lors de ses trois dernières sorties. Il s’agit de Gorou Coumba Gawlo de l’écurie Yeumbeul Marin, Link’s de l’écurie Falaye Baldé et Boy Jules aussi pensionnaire de l’écurie Falaye Baldé.
Mbaye Guèye prend en main ses poulains
«On s’entraîne très durement. Actuellement, on fait du footing tous les matins et, chaque soir, on se retrouve, au niveau de notre salle de contacts pour bien affûter nos armes. C’est Mbaye Guèye, le 1er Tigre himself, qui nous dirige tous les jours. On s’entraîne au niveau du terrain que l’ancien lutteur utilisait pour organiser son tournoi dénommé : les 72 heures de Mbaye Guèye», explique Mame Mor.
Cet espoir de Mbaye Guèye prépare son combat contre Paul bou Darou de Dieuf Soga Neck. «Ce combat était programmé le 15 mars dernier. C’est la veille, le 14 mars, que le promoteur nous a saisis pour nous informer de la décision du Président Macky Sall de suspendre toutes les activités à cause du coronavirus », fait savoir le protégé de Mbaye Guèye.
Auteur de 6 victoires contre 2 défaites. Mame Mor est encore très attendu par ses ultras et Mbaye Guèye. Il va vers un combat très capital face à Paul bou Darou. Mais il tentera de peser de tout son poids pour se tirer d’affaire.
Arene Bi