L’organisation collective des sélections a pris le pas sur les qualités individuelles dans la CAN U23 qui a eu lieu du 8 au 23 novembre au Caire (Egypte), a analysé Herita Ilinga, l’ancien arrière gauche de la RD Congo, expert technique de la Confédération africaine de football (CAF).
« Oui, je peux dire question tendance, nous sommes en train de perdre notre créativité, dans cette compétition, je n’ai pas vu des joueurs à l’image d’un Jay Jay Okocha, d’un Pascal Feindouno ou d’un El Hadj Diouf qui peuvent décider du sort d’un match », a regretté l’ancien Léopard de la RD Congo.
« Nous sommes en train de perdre notre spécificité qui faisait notre force dans un passé pas si lointain », a rappelé l’ancien arrière gauche de la RD Congo, indiquant que c’est ce qui a été vu pendant la Coupe du monde 2018 qui est copié.
« On reprend les autres modèles, celui de la France en Russie 2018 », a-t-il dit en guise de comparaison. Au sujet de la CAN U-23, a-t-il ajouté, les équipes ayant performé sont celles qui ont mis en avant les qualités collectives à l’image de l’Egypte et de l’Afrique du Sud.
Herita Ilunga prône le respect des schémas tactiques mais aussi la possibilité de laisser libre cours aux talents individuels. L’Egypte a remporté vendredi la 3-ème édition de la CAN U-23 en battant la Côte d’Ivoire (2-1) après prolongations.
Les deux finalistes plus l’Afrique du Sud qui a battu le Ghana aux tirs au but lors du match de classement, seront les représentants africains aux JO 2020.
APS