Le médaillé d’argent aux Jeux olympiques 1988, El Hadj Amadou Dia Ba, nouveau directeur du centre de développement de l’athlétisme africain, a déclaré ce mercredi à des médias locaux que l’ambition de la nouvelle structure est de mettre l’élite africaine dans les meilleures conditions de performance.
« Nous avons été installés le 1er avril dernier et l’objectif est d’offrir un cadre d’excellence à nos athlètes », a dit Dia Ba, le nouveau directeur du Centre de développement de l’athlétisme africain.
Ce centre est une structure qui fusionne les activités de l’ancien Centre régional de développement de l’athlétisme chargé de la formation des cadres techniques et du CIAD (Centre international d’athlétisme de Dakar) qui abritait les grands espoirs de l’athlétisme continental.
« Rien ne sera ménagé pour mettre dans les meilleures dispositions ces athlètes », a assuré le médaillé d’argent de Séoul 1988, informant que ce sont les sprinteurs et les spécialistes des haies qui seront admis à ce centre de haut niveau.
« Nous sommes désormais directement sous la direction de la CAA (Confédération africaine d’athlétisme) et des courriers sont échangés avec Marie José Ta Lou et son ancien entraîneur Anthony Koffi pour être les fers de lance de la structure », a-t-il dit.
Le technicien ivoirien qui a été pendant longtemps directeur technique du CIAD a révélé la Botswanaise
Amantle Monstho (championne du monde 2011 du 400m) et sa compatriote Ta Lou (vice-championne du monde des 100 et 200m en 2017), sont attendues très prochainement à Dakar, a ajouté Dia Ba.
« S’agissant des athlètes, mon expérience me pousse à n’accepter qu’une vingtaine de pensionnaires pour que le travail se fasse dans les meilleures conditions », a-t-il indiqué, précisant que les courriers sont échangés avec les futurs pensionnaires.
« Nous attendons l’installation officielle du nouveau directeur technique africain pour que l’écrémage puissent se faire », a-t-il ajouté, soulignant que le Centre africain sera aussi un lieu de formation des techniciens.
« Nous voulons que l’athlétisme africain puisse continuer à occuper une place centrale à travers le monde et cela passe par une formation pointue », a-t-il dit, soulignant que le nouveau centre bénéficiera de l’apport des formateurs de l’INSEPS de Dakar.
« Nous avons des ressources humaines pour lancer des entraîneurs de haut niveau pouvant encadrer notre élite », a-t-il expliqué, soulignant que l’expérience du CIAD a démontré que les athlètes n’ont pas besoin de s’expatrier pour réussir des performances.
En plus du centre de Dakar dirigé par El Hadj Amadou Dia Ba, trois autres centres du même type ont été installés à Nairobi (Kenya), au Caire (Egypte) et Port Louis (Ile Maurice).
En plus de ces centres d’élite, la CAA a confirmé la présence des centres intermédiaires à Lomé (Togo), Port-Harcourt (Nigeria) et Lusaka (Zambie).
APS