Le Sénégal fera face au Nigeria, au Niger et à la Sierra Leone en garçons alors que seul le Nigeria apportera la réplique à la paire sénégalaise chez les filles. Dans le dernier tableau, les deux protagonistes sont d’ores et déjà qualifiés pour le mondial portugais, alors qu’il faudra laisser sur le carreau une équipe chez les garçons. Pour Rodrigue Deuboué, superviseur technique désigné par l’instance continentale pour ce tournoi, cette compétition se déroulera en non-stop « avec toutes les équipes qui se feront face afin de dégager le vainqueur final ».
Pour le technicien camerounais, l’instance continentale mise beaucoup sur les petites catégories pour vulgariser la discipline en Afrique. C’est ainsi que les U17, U19, U21 et U23 sont régulièrement mobilisées pour participer à des tournois zonaux puis en coupe du monde. Cela, afin que « le beach-volleyball ne soit plus un sport d’élite mais accessible à tous ».
A noter que 12 pays du nord et de l’ouest de l’Afrique étaient pressentis pour prendre part à la compétition de Dakar. Mais quatre ont finalement confirmé leur participation. Pour le président de la Fédération sénégalaise de volleyball, cette absence s’explique par le manque de moyens qui caractérise certaines fédérations d’autant plus que ce tournoi n’est pas subventionné par les instances internationales. Et que les dépenses y afférant sont prises en charge par les participants et les organisateurs. Tout compte fait, Mamadou Ndoye soutient que les dispositions ont été prises pour un bon déroulement du tournoi avec l’appui des autorités locales. L’objectif pour le Sénégal est de se qualifier en garçons après les filles déjà assurées d’être au rendez-vous au Portugal.
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