Pour le stage qui démarre lundi, le sélectionneur a fait appel à 20 joueuses en lieu et place des 25 concernées par le premier conclave et les 21 qui étaient en regroupement à Thiès en juin dernier. Mais l’ossature est constituée de joueuses qui ont l’habitude de la tanière avec tout de même l’absence des pensionnaires du championnat local que Fred Bougeant avait intégrées dans le groupe à Thiès : notamment Ndèye Sokhna Camara Sène et Aïssatou Mané de Diisoo Handball Club et Gnilane Sokhna Sarr de l’Université Gaston Berger. Du coup, il n’y aura que des joueuses évoluant en France à ce stage.
Les Lionnes n’ont plus disputé de compétition depuis les Jeux africains de Brazzaville d’où elles étaient revenues avec la médaille de bronze. Un niveau qu’il faudra maintenir au moins, pour les partenaires de Doungou Camara, selon les objectifs fixés par les autorités fédérales. Avec à leur tête, le président Seydou Diouf qui a assigné au nouveau sélectionneur « une place dans le Top 3 africain afin de se qualifier pour la prochaine Coupe du monde ». Il faudra faire avec des équipes qui sont animées par la même motivation en tête desquelles se trouve l’Angola, organisatrice et grande favorite à la victoire finale après l’échec de 2014 au profit de la Tunisie. Cette dernière sera également parmi les prétendantes, tout comme la RD Congo et le Cameroun.
A Orléans, les sept jours du stage seront mis à profit par le coach pour poursuivre la mise en jambes. Au terme du stage de Thiès en juin dernier, il annonçait déjà que le regroupement à venir permettra de « disputer le maximum de matches amicaux avec beaucoup d’exigence. Histoire de voir (ses) joueuses faire des progrès notoires physiquement comme techniquement ». Ce, avant l’ultime regroupement, 15 jours avant le départ à Luanda. Pour Bougeant, « c’est un symbole important pour voir tous les Sénégalais devoir accompagner cette équipe sénégalaise vers la Can », disait-il.
© Le Soleil