Le tournoi de tennis West Africa organisé deux fois dans l’année dans le domaine de Nianning sera cette année délocalisé sur les terrains de tennis club de Dakar, premier site de tennis de Dakar. L’annonce a été faite hier, lundi, 27 juillet, par Issa Mboup, président de la fédération sénégalaise de tennis qui présentait ce tournoi réservé aux joueurs de moins de 14 ans. Prévue du 24 au 30 juillet, cette 11e édition regroupe six pays de la sous-région.
Organisé depuis son lancement dans le domaine de Nianing, le tournoi West Africa organisé deux ans dans le domaine de Nianing sera disputé cette année au Tennis Club de Dakar, le premier site de la discipline à Dakar. L’annonce a été faite hier, lundi, par Issa Mboup, président de la Fédération sénégalaise de tennis lors d’un point de presse
Selon lui, ce changement s’explique par les difficultés que le tourisme Sénégalais rencontre actuellement et qui sont à l’origine de la fermeture de plusieurs sites touristiques dans la Petite côte. «Ce tournoi se jouait au niveau du domaine de Nianning, mais les difficultés au niveau du secteur touristique, ont fait que ce dernier a fermé ses portes. Ainsi, nous avons décidé de tenir la 11ème édition au niveau du Tennis Club de Dakar », explique-t-il.
Le tournoi réservé au moins de 14ans, va regrouper des joueurs issus de six pays de la sous régions. En plus du Sénégal, il s’agit du Mali, du Bénin, de la Côte D’ivoire et de la Gambie.
Un budget de 12.000 dollars a été dégagé. Les 10 à 12% ont servi à la réfection du terrain. Dans le même sillage, le président Mboup et par ailleurs en charge du comité de développement de l’Afrique, souligne qu’en abritant cette compétition, habituellement disputée en Afrique du Nord, le Sénégal a tenu à démontrer qu’il avait la capacité à réussir le défi organisationnel. Cela, en dépit du gap entre les pays de l’Afrique du nord et ceux de l’ouest en termes d’infrastructures. «En tant que Président du comité de développement, je trouve que c’est un peu frustrant que les pays africains ne s’offrent pas l’organisation de ce genre de tournoi. Ils mettent en avant le manque d’infrastructures, mais aussi l’absence de volonté politique de la part des gouvernants. Pour l’organiser, il faut cinq cours de tennis et ici au Sénégal et nous les avons », a-t-il ajouté. Dans le même temps, il rassure que le Sénégal aura à organiser de meilleurs tournois à l’avenir car toutes les conditions ne sont pas encore réunies.
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