Présent en conférence de presse ce vendredi en marge du match contre le Sénégal, ce dimanche après-midi (14h00 GMT), le sélectionneur de la RD Congo, Hervé Happy, pas vraiment très content, a exprimé son ras-le-bol devant les journalistes concernant l’hôtel où logent les Léopards Dames. Mais cela ne devrait pas pour autant déstabiliser ses joueuses pour la CAN Féminine 2024.
Dans quel état d’esprit arrivez-vous pour cette CAN ?
Nous avons eu un stage de préparation un tout petit peu compliqué pour diverses raisons. Mais on est très content d’être là et on va faire notre maximum pour bien figurer sur cette CAN. Pour moi, en tant qu’entraîneur, c’est déjà un honneur d’y participer. Et mes joueuses sont très contentes d’être là. Elles sont très concentrées sur l’évènement, parce que ce sont des compétitrices. Elles vont faire le maximum pour bien figurer. Ce sont des joueuses professionnelles.
Il y a eu une situation avec l’hôtel de vos joueuses…
Une compétition de ce niveau mérite que les joueuses soient prises en considération dans l’organisation. Hier soir (jeudi), nous sommes arrivés dans un hôtel où il y avait des fumeurs… Nous avons écrit un courrier à la CAF pour faire part de notre mécontentement. On ne peut pas recevoir des jeunes filles dans ces conditions. Donc nous avons demandé si c’était possible de changer d’hôtel. On est très exigeant avec les filles sur le terrain et en dehors, mais il faut aussi qu’on leur propose, pas le grand luxe, mais de meilleures choses, du minimum. On ne peut pas mettre des filles dans un hôtel, dans le même étage, avec des garçons qui fument. Ce n’est pas possible. Que ce soit moi, le coach, ou le staff, on est très mécontent de ce qu’on a trouvé hier soir.
Quelles sont vos ambitions sur cette CAN ?
Je ne me projette pas sur le titre, je me projette sur le premier match. En tant qu’entraîneur, la sagesse et l’expérience concentrent sur le premier objectif que l’on a. Il y a trois matchs à jouer donc on va d’abord s’occuper sur ces trois matchs-là. Après, on fera le point pour voir où on en est. C’est ça notre démarche. Les Congolais souhaitent qu’on aille le plus loin possible. Quand on supporte une équipe, l’idée est toujours d’aller au bout de la compétition. Mais l’important est déjà de se concentrer sur ce premier match. Il faut prendre les choses par étape.
Evidemment, il n’y a pas un compétiteur ou une compétitrice qui s’engage dans une épreuve et qui se dit ‘je viens comme ça’. Dans l’esprit, on essaye de gagner chaque match qu’on joue. Mais il y a la qualité des adversaires qui fait que des fois on gagne, des fois on perd. La compétition nous dira le niveau que l’on a et jusqu’où on peut aller. Mais notre état d’esprit est de rentrer sur le terrain et de gagner. En tant qu’entraîneur, je ne suis pas là pour essayer. Comme je l’ai dit, il y a eu une préparation très compliquée, mais on fait fi de ça. Maintenant, on est concentré sur l’objectif. On va essayer de
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