Pouvez-vous vous présenter et revenir sur votre parcours jusqu’à présent ?
Ousmane Sow, j’ai 25 ans. J’ai commencé ma carrière au Sénégal, notamment avec les Nevétanes Ndlr Le championnat national populaire. Ensuite, je suis venu en France, où j’ai effectué plusieurs essais dans différents clubs. Finalement, j’ai débuté à Arles (Arles-Avignon), avant de poursuivre mon parcours jusqu’à rejoindre la Pologne cette année.
Comment se passe votre saison actuelle du côté de la Pologne ?
Je peux dire que c’est une saison parfaite. Je fais de bonnes choses et je veux continuer sur cette lancée, marquer le plus possible et être décisif.
On a souvent dit que vous aviez mis du temps à vous adapter. Qu’est-ce qui a rendu l’intégration difficile à vos débuts ?
Pour moi, non, je n’ai pas mis beaucoup de temps. Je suis arrivé en milieu de saison, donc forcément je n’étais pas tout de suite titulaire. Mais j’avais du temps de jeu, souvent je rentrais à la mi-temps. Le plus difficile, c’était la langue et la découverte d’un nouveau pays. Il a fallu quelques mois pour s’adapter, mais maintenant tout va bien.
Cette saison, vous enchaînez les titularisations et les buts. Qu’est-ce qui a été le déclic ?
Je dirais juste le travail. On continue de bosser, d’apprendre auprès des anciens, et de tout donner à chaque match.
Comment décririez-vous le championnat polonais ? Et qu’est-ce qui vous a convaincu de le choisir ?
C’est un bon championnat, avec de la qualité et de bonnes équipes. J’avais d’autres options, mais après analyse avec mon agent et mon entourage, on s’est dit que c’était la meilleure opportunité, la meilleur option pour moi.
Une vidéo où vos coéquipiers vous acclament “Ousmane Ballon d’Or” est devenue virale. Comment avez-vous vécu ce moment ?
Avec beaucoup de plaisir (RIRES). C’était incroyable, je ne m’y attendais pas du tout. Cela montre l’entente qu’il y a dans le groupe, le respect entre nous. Franchement, c’est super et j’espère que ça continuera comme ça.
Vous évoluez aux côtés d’un joueur emblématique comme Lukas Podolski. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
Quels sont vos objectifs personnels et collectifs pour cette saison ?
Vous êtes passé par plusieurs clubs en France. Comment s’est faite votre arrivée là-bas ?
Vous avez ensuite tenté l’aventure en Belgique. Pourquoi avoir fait ce choix et comment avez-vous trouvé le football belge ?
Un agent m’a convaincu que la Belgique serait un bon choix, car le jeu y est rapide et mon profil correspondait bien. Je n’ai pas douté, je me suis dit que ce serait bénéfique pour moi. Changer de pays pouvait m’apporter de bonnes opportunités, c’est pour ça que je suis parti.
Pensez-vous à une future convocation en équipe nationale du Sénégal ?
Bien sûr, c’est un rêve que j’ai toujours eu, et j’espère le réaliser. En tout cas, je fais tout pour y parvenir et je vais continuer dans cette voie. On a une belle équipe au Sénégal, donc ça peut être compliqué, mais on garde l’espoir et on travaille, en espérant que l’occasion viendra.
Avez-vous des idoles dans le monde du football ?
Quand j’étais petit, c’était Thierry Henry. Mais en tant que Sénégalais, Sadio Mané est une grande source d’inspiration. C’est un leader et un modèle pour nous tous.
Dans quel championnat rêvez-vous d’évoluer un jour ? Quel est le club de votre cœur ?
Je dirais la Premier League. Jouer en Angleterre, c’est un rêve que je veux réaliser un jour, peut-être avec Arsenal. Mon club c’est Arsenal, sans hésiter.
Enfin, comment décririez-vous votre style de jeu ?
Je dirais un joueur de vitesse, percutant, qui aime rentrer sur son pied gauche pour frapper.
wiwsport.com Propos recueillis par Anta Ndiaye