Portés par un immense Sadio Mané, les Lions ont encore déroulé face à la Mauritanie (4-0) ce mardi au Stade Abdoulaye-Wade, pour valider leur qualification à la Coupe du Monde 2026. Pape Gueye a fait la loi au milieu de terrain, alors qu’Iliman Ndiaye s’est encore fait plaisir.
Mory Diaw (5/10) : Titulaire après le forfait d’Edouard Mendy, le gardien du Havre AC a passé une soirée très tranquille avec aucun arrêt à faire. À l’exception d’un tir mauritanien dévié par un coéquipier en début de rencontre, il n’a presque pas vu le danger se rapprocher de ses cages. Mais il s’est quand même fait une petite frayeur sur une sortie peu académique en fin de match.
KREPIN DIATTA (7/10) : Une fois n’est pas coutume, le latéral droit des Lions a encore très bien fait son travail. Défensivement, il a été costaud. Offensivement, il a apporté sa contribution en étant passeur décisif pour le deuxième but de Sadio Mané en tout début de seconde période. Il effectue également un bon retour défensif pour couper une passe en profondeur dangereuse. Solide de bout en bout.
KALIDOU KOULIBALY (6,5/10) : Une rencontre sans histoire pour le capitaine des Lions, Il a seulement eu à accompagner les timides attaques adversaires, trop rares dans sa zone. Offensivement, il a aussi participé à la domination sénégalaise et à la construction grâce à ses qualités de relanceur.
MOUSSA NIAKHATÉ (6,5/10) : Infranchissable dans ce début de saison, le défenseur de l’Olympique Lyonnais a encore sorti un match de très grande classe dans la charnière centrale sénégalaise. Assez peu inquiété dans les duels, Niakhate a rayonné à la relance en trouvant un nombre incroyable de décalages. Un autre match sans encaisser de but : sa relation avec Kalidou Koulibaly ne fait plus aucun débat, elle est excellente.
EL HADJI MALICK DIOUF (6/10) : On a vu le latéral gauche de West Ham bien capable de faire mieux. Diouf a été présent tant défensivement qu’offensivement mais il a laissé beaucoup d’espaces à ses adversaires qui sont souvent passés de son côté en première période. Rien à signaler pour lui après la pause, si ce n’est qu’il a bien joué ce rôle de piquer dans l’intérieur pour combiner.
IDRISSA GUEYE (6/10) : Encore aligné dans l’entrejeu, le vétéran des Lions a réalisé un match correct. Comme la plupart de l’équipe, le joueur d’Everton a eu du mal à avoir de l’impact en début de partie. Petit à petit, Gana s’est mis en route avec des passes précises et un apport plus important pour gratter des ballons. Remplacé à la 88e minute par Pathé Ciss (non noté).
PAPE GUEYE (8/10) : Préféré à Pape Matar Sarr pour son retour de suspension, le milieu de terrain de Villarreal a justifié la confiance de son sélectionneur. C’est lui qui a provoqué la faute emmenant le coup-franc de Sadio Mané. Impliqué sur le deuxième but avec cette belle passe dans la profondeur pour Krepin Diatta, et sur le troisième but avec cette récupération au début de l’action, l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille a été phénoménal dans l’entrejeu en n’hésitant jamais à provoquer ballon aux pieds et imposer sa puissance. Remplacé à la 78e minute par Nampalys Mendy (non noté).
ILIMAN NDIAYE (7,5/10) : Plutôt discret en première période, l’attaquant d’Everton a pourtant été à l’origine de la première situation sénégalaise avec cette reprise de volée sauvée sur la ligne par un joueur mauritanien, sur un centre dévié d’Ismaïla Sarr. Sur son aile droite, il a constamment cherché de la liberté et essayer de provoquer balle au pied pour tenter de mettre les Lions sur les rails. Et quand il a décide de porter le ballon, il met tous ses adversaires sur les fesses, comme sur ce but en solo fantastique. Un régal dans tous les sens du terme. Remplacé à la 78e minute par Cheikh Tidiane Sabaly (non noté).
SADIO MANÉ (9/10): Pour être immédiatement clair : Pape Gueye aurait également mérité ce titre honorifique d’homme du match. Mais comment ne pas choisir le meilleur buteur de l’histoire des Lions pour la symbolique ? Aligné dans une position de faux 9, le numéro 10 a été diaboliquement efficace. Déjà, en début de partie, le joueur de l’Al-Nassr a été le Sénégalais le plus remuant. Cet avertissement pour simulation dès la 14e minute ne l’a pas été perturbé et il a tout simplement pesé sur les débats en première période : centres, changements d’aile, passes bien senties, accélérations… Mieux, il nous gratifie ce joli coup-franc, permettant au Sénégal de mener juste avant la pause. Et en début de seconde période, il réalise le geste juste pour signer un doublé et porter son compteur à 47 buts. Une légende et un leader technique retrouvé au bon moment. Remplacé à la 78e minute par Habib Diallo (non noté), clinique pour parachever le festival sénégalais avec son 8e but en sélection.
ISMAILA SARR (6,5/10) : L’ailier de Crystal Palace a été l’auteur d’un bon début de match, en accélérant le jeu et servant ses partenaires, dont Iliman Ndiaye (2e). Mais il a progressivement perdu le fil et s’est ensuite montré plutôt discret. Toutefois, il a réussi une belle récupération et une jolie passe pour Habib Diallo sur le quatrième et dernier but.
NICOLAS JACKSON (5/10) : Encore très attendu, l’attaquant du Bayern Munich n’aura pas été à son avantage. Comme d’habitude, il s’est beaucoup déplacé entre les lignes, mais, comme d’habitude aussi, il a eu peu à se mettre sous la dent, très peu servi. Il s’est quand même fendu en passeur décisif sur le but d’Iliman Ndiaye. Remplacé à la 68e minute par Pape Matar Sarr (non noté).
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