Dans son entretien avec Wiwsport, Ousmane Dramé a évoqué l’essor du beach handball au Sénégal avec notamment la première participation de la petite catégorie aux championnats du monde U-17 2025 en Tunisie. Selon cet acteur du handball sénégalais, il y a de quoi nourrir de l’espoir pour un brillant avenir de cette discipline dans le pays.
Comment évaluez-vous la participation du Sénégal pour la première fois au Championnat du Monde U-17 de beach hand 2025 en Tunisie ?
Pour le beach handball, il faut remercier la fédération sénégalaise parce que depuis le début, elle n’a ménagé aucun effort pour le développement de cette discipline naissante. La fédération a pris sur elle le financement notamment les stages de formation et la détection. Je pense que c’est vers la fin que l’Etat est intervenu avec son appui qui a aussi fait de gros efforts pour cette participation du Sénégal.
Et comment jugez-vous le niveau des jeunes pour cette première participation ?
Nous avons fait une première participation honorable aux championnats du monde U-17 de beach handball, Tunisie. Ce n’était pas facile d’y prendre part sans matchs amicaux avec les adversaires costauds auxquels nous avons fait face dans ce tournoi. Les garçons ont terminé à la 9e place du classement général et les filles, si je ne me trompe pas, ont terminé à la 12e place. Nous avons fait une belle participation et nous n’avons pas été ridicules. Le président de la fédé disait que nous allons en stage, mais nous avons dit aux gosses de tout donner parce qu’il fallait représenter dignement le Sénégal.
Quid du FENSCO de cette année avec notamment la participation des jeunes ?
Effectivement, le FENSCO a été une bonne opportunité pour les jeunes et j’y étais en tant que chargé de la détection. Si vous avez remarqué, il y avait une dizaine de régions présentes dans le festival et c’était beau de les voir jouer. Toutefois, j’avoue qu’on peut avoir des regrets au niveau des garçons qui sont souvent absents chez les jeunes. Il y a aujourd’hui plus de filles qui adhèrent au handball que de garçons.
Êtes-vous tout de même rassuré quant à la bonne marche du beach handball au Sénégal ?
Et ce, même au niveau du handball local en général, on forme plus de filles que de garçons. Il faudrait travailler à avoir l’équilibre entre les deux catégories. Il faut qu’on travaille à faire rêver les jeunes garçons. Il faut changer la politique de formation et arriver à inciter les garçons à adhérer au handball. C’est un travail qui n’appartient pas seulement à la fédé, mais aussi aux ligues. Il faudrait que les ligues soient assez fortes pour que le travail de la fédé soit beaucoup plus efficient. C’est l’un des grands défis du handball sénégalais notamment dans la petite catégorie.
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