Président des amateurs de lutte, Doudou Diagne Diécko a servi une réponse aux sceptiques par rapport à la création de la Fédération Sénégalaise de Lutte (FSL) en remplacement du CNG.
La gestion de la lutte sénégalaise a connu beaucoup d’évolution au fil des années. De la création de la première fédération de lutte en 1959 à la création du CNG en 1994, les acteurs de la lutte ont pu voir les limites de ces deux formes de gestion.
Alors qu’on se dirige vers la création d’une Fédération de lutte moderne en novembre 2025 pour remplacer l’actuel CNG, beaucoup de voix se sont levées pour faire savoir leur opposition à l’installation de cette nouvelle instance. Il s’agit notamment de celles des lutteurs sous la houlette de leur président Gris Bordeaux appuyé par quelques anciennes gloires dont Mansour Diop de Pikine. Lors d’une récente sortie médiatique, l’ancien champion de Pikine a fait savoir que la création d’une FSL ne serait pas bénéfique aux lutteurs et serait un retour en arrière à l’époque où il y’avait des problèmes de paiement des reliquats et une dégradation du statut des lutteurs.
« La fédération permettra aux lutteurs de bénéficier des bourses de formations à l’étranger… »
Mansour Diop avait ainsi sommé la bande à Gris Bordeaux à se dresser devant la création de cette nouvelle instance. Une position que dénonce Doudou Diagne Diécko.
« Mon cousin Mansour Diop se trompe. La Fédération d’autrefois n’a rien à voir avec la future Fédération (…) Les époques sont différentes et le monde a évolué. Autrefois c’est la fédération qui organisait les combats avec ses maigres moyens. C’est pourquoi il y’avait des problèmes. Mais avec cette nouvelle Fédération, les promoteurs continueront à organiser les combats et le statut des lutteurs restera inchangé. Rien ne changera » a-t-il assuré.
Mieux, il affirme que par rapport au CNG, les lutteurs auront un avantage avec la FSL qui leur ouvrira de nouvelles opportunités.
« La fédération permettra aux lutteurs de bénéficier de bourses de formations à l’étranger comme l’ont bénéficié les anciennes gloires à l’image de Pape Diop Boston ou même Moustapha Gueye. Je le rappelle il y’avait des formateurs de l’INSEP Paris venaient aussi au Sénégal pour former les jeunes lutteurs grâce aux jumelages. Tout ça était possible grâce à la fédération ».
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