Au terme de la deuxième édition du Festival National du Sport Scolaire, tenue cette année à Dakar, Moussa Dia, président de la Fédération Sénégalaise du Sport Scolaire, s’est exprimé pour dresser un bilan général de l’événement. Il a souligné les acquis, salué l’engagement des jeunes et reconnu certaines difficultés logistiques.
« Nous sommes au terme du festival national du sport scolaire, la deuxième édition, qui s’est tenue cette année à Dakar. Elle est pleine d’enseignements, d’abord sur notre capacité d’organisation et de planification des différentes activités. Ensuite, sur la capacité des jeunes à s’adapter, à vivre en communauté », a-t-il déclaré.
Il a insisté sur l’objectif premier de cette rencontre nationale : réunir la jeunesse des quatorze régions du pays dans un esprit d’unité. « C’était de mettre ensemble les jeunes issus des 14 régions du Sénégal avec leur diversité culturelle, leur diversité historique. Je pense que les derniers jours que nous avons vécus ensemble ont montré que toutes les délégations se fréquentaient, et à l’heure du repas, ils étaient tous ensemble. Le sport scolaire est une école des valeurs. À travers ce sport, nous voulons développer l’enseignement des compétences de vie, qui passent par les valeurs positives de notre société : l’amitié, le respect, l’excellence, la discipline, le respect de soi, le respect des autres et des règles du jeu », a estimé le président au micro de wiwsport.
Sur le plan sportif, il s’est dit largement satisfait du niveau général observé pendant la compétition. « Nous attendons les résultats techniques donnés par les différentes commissions, mais d’ores et déjà, nous pouvons dire que sur le plan des performances, nous avons vécu cette compétition avec beaucoup de satisfaction. Le niveau que nous avons vu lors des finales de basket, surtout avec l’équipe de Kolda en cadettes, nous a émerveillés. Il en est de même pour l’équipe masculine de Rufisque, qui a montré beaucoup de talent. Nous allons faire en sorte qu’il y ait une traçabilité, un suivi rapproché des différents talents détectés. Même si ce n’est pas à travers le sport scolaire, les différentes fédérations sportives se chargeront de leur encadrement. L’an dernier, l’une de nos meilleures joueuses est entrée en équipe nationale junior de handball. Cela montre que le sport scolaire peut faire éclore plus de talents. »
Il a poursuivi : « Tout au début, c’était très difficile, il faut le reconnaître. Un seul site d’hébergement était prévu : le stade Léopold Sédar Senghor. Mais certains bureaux initialement identifiés pour accueillir des délégations étaient déjà occupés par des services du ministère des Sports. Cela a un peu impacté la prise en charge, mais dès le lendemain de leur arrivée, nous avons pu corriger cela. Cette année, nous avons reçu 2520 enfants et encadreurs, un record sur sept jours. Il y a eu des difficultés, nous les reconnaissons, mais nous allons essayer de parfaire cette organisation. »
wiwsport.com
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