Le Nigeria, quadruple tenant du titre, a fait déchanter le Mali dans la seconde période de la finale de l’AfroBasket (78-64), ce dimanche à Abidjan (Côte d’Ivoire), pour s’offrir le septième sacre de son histoire. Le record de 11 titres est encore détenu par le Sénégal, qui voit quand même sa série de quatre trophées de rang, entre 1974 et 1981, être battue par son bourreau en demi-finale.
Mais qui délogera vraiment cette équipe ? Après 2017, 2019, 2021 et 2023, le Nigeria est devenu la toute première nation africaine à remporter le Championnat d’Afrique féminin de basketball pour la cinquième fois de son histoire. En battant le Mali, ce dimanche soir, sur le parquet de Treichville, à Abidjan (Côte d’Ivoire), les Nigérianes font mieux que l’Equipe Nationale du Sénégal qui avait gagné le titre lors de quatre éditions d’affilée (1974, 1977, 1979, 1981).
Les joueuses de Rena Wakama, grandissimes favorites à leur propre succession, ont confirmé leur statut à l’issue d’une rencontre où elles ont été bousculées comme jamais, notamment dans la première période, mais ont pris l’ascendant aux retour des vestiaires. Menées 26-21 à la fin du premier quart-temps, les D’Tigress sont montées progressivement en puissance pour revenir à égalité à la pause (41-41). De quoi commencer à mettre un gros doute dans la tête des Maliennes.
Ezinne Kalu, Okonkwo, les diablesses nigérianes
De retour en grande pompe après la pause, le Nigeria a rapidement pris les devants au score, grâce à un panier primé d’Amy Okonkwo, et n’a plus jamais lâché au tableau de marquage. Ajoutée aux 19 points, 9 rebonds et 3 passes décisives d’Okonkwo, élue notamment meilleure joueuse de la compétition, la performance d’Ezinne Kalu a également fait très mal aux Maliennes. Déjà bourreau du Sénégal en demi-finale, Kalu a tourné à 20 points, 4 rebonds et 5 passes décisives.
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