À l’issue du nul (0‑0) livré face au Sénégal au stade annexe d’Abdoulaye‑Wade, le sélectionneur local guinéen Souleymane Camara a dressé un bilan de satisfaction.
Devant la presse, il a d’abord salué l’accueil réservé par la Fédération sénégalaise : « Nous avons été logés, pris en charge et accueillis de la meilleure des manières. Merci, c’est une famille », a-t-il insisté. Sur le terrain, le technicien guinée reconnaît avoir souffert d’entrée : « Le Sénégal, champion en titre, nous a pressés très haut. Pendant vingt minutes, nous n’avons presque pas existé. » Faute de repères contre un adversaire « inconnu », le technicien a choisi de « fermer les espaces », puis d’observer avant d’ouvrir le jeu. « À partir de la 25ᵉ minute, le match s’est équilibré et, au final, il a été plaisant », juge-t-il.
Le contexte de préparation ne plaidait pourtant pas pour le Syli. Deux séances d’entraînement seulement avant la rencontre, et treize absents par rapport au groupe qualifié pour le CHAN. « En deux jours, on ne construit pas trois schémas tactiques ; on accompagne les joueurs, on leur donne de la confiance. » Confiance qu’il estime payante : « Nous avons résisté dans les moments difficiles et, en seconde période, nous avons même eu des occasions franches. C’est du positif. »
Interrogé sur la force de l’adversaire, il souligne la solidité sénégalaise : « Ils encaissent peu, attaquent avec des avants‑centres robustes capables de garder le ballon. Quand on marque beaucoup et qu’on prend peu de buts, on gagne les tournois. » Avant de conclure, sourire en coin : « J’espère ne recroiser le Sénégal qu’en finale. »
Prochaine manche lundi (19 h) au même endroit : « On vient de commencer, il ne faut pas s’agiter. Nous avancerons pas à pas », prévient Souleymane Camara, déterminé à poursuivre la montée en puissance de ses jeunes pousses avant le CHAN, désormais dans moins d’un mois.
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