Après son échec à l’élection des membres africains du Conseil de la FIFA pour le mandat 2025-2029, le président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a annoncé sa démission du poste de premier vice-président de la Confédération Africaine de Football (CAF).
Alors qu’il espérait intégrer la gouvernance mondiale du football, il n’a obtenu que 13 voix lors du vote, un score insuffisant face à la concurrence. Ce revers l’a amené à tirer les conclusions qui s’imposaient, privilégiant la cohérence et le respect de ses principes. « Nous devons maintenant leur souhaiter bonne chance. De notre côté, nous subirons certainement des conséquences. Il me reste deux ans de mandat en tant que membre du Comité Exécutif de la CAF, puisque mon mandat court jusqu’en 2027. D’ailleurs, cet argument a été utilisé pour convaincre les votants, en leur disant que si Senghor n’était pas élu, il resterait tout de même 1ᵉʳ vice-président, et donc n’aurait rien à perdre. Quoi qu’il en soit, la conséquence immédiate, selon moi, est que, dans cette situation, je ne me vois pas occuper le poste de premier vice-président », a déclaré Senghor.
Qui refuse de rester en poste simplement pour l’honneur : « Il y a une logique et une cohérence à respecter, et j’ai toujours tenu à être cohérent dans mes engagements. À partir du moment où les simples membres ont été élus (…). Je redeviens un simple membre du comité exécutif. Cela me permettra de me consacrer pleinement à ma mission et de contribuer, dans la mesure de mes compétences, au développement du football africain », ajoute-t-il.
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