(Vidéo) Les forces du Sénégal en dé-zonage et l’exemple d’Ismaila Sarr « Il est extrêmement dangereux sur cette zone mais est-il lui-même conscient de cela ? »

Le technicien a pris exemple sur le match Mauritanie vs Sénégal (0-1) comptant pour les qualifications de la Coupe du Monde 2026. Selon l’ancien collaborateur des Mourabitounes,  la stratégie mis en place ciblait des joueurs clés afin de mettre la pression sur eux et les pousser à commettre les fautes.

« Nous avons bien préparé ce match (Mauritanie vs Sénégal, éliminatoires de la Coupe du Monde 2026) avec des stratégies ciblées sur certains joueurs, comme Koulibaly. On savait que c’est un grand joueur et qu’il fallait lui mettre beaucoup de pression pour le pousser à la faute. Dans ce match, nous avions aussi identifié un point fort du Sénégal : Abdoulaye Seck. Pour nous, ses renvois étaient dangereux, et cela s’est confirmé sur le terrain » a expliqué Seck qui n’est plus lié avec la Mauritanie. Son contrat prend fin ce 12 février.

« Un autre problème, qui concerne d’ailleurs toutes les équipes affrontant le Sénégal, est la gestion des ailiers. En dé-zonage, le Sénégal est excellent. Les Lions sont redoutables dans ce qu’on appelle en football le half-space, une zone intermédiaire dont l’importance est prouvée mathématiquement » souligne-t-il dans son analyse. Et pour illustrer cette force du Sénégal il donne l’exemple d’un joueur.

« Prenons Ismaïla Sarr : sur les cinq premiers mètres, il est extrêmement dangereux, ce qui explique pourquoi il reçoit autant de coups dans cette zone. Tout le monde le sait, mais est-il lui-même conscient de cela ? C’est à lui de trouver comment varier son jeu, de faire semblant de partir dans une direction puis de revenir, et surtout d’être patient ». Il invite ainsi le joueur à identifier et reconnaître les zones de danger sur le terrain et en variant son jeu, il peut être encore plus utile à l’équipe.

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