Lors de son entretien sur la 2Stv, le ministre des Sports, Madame Khady Diène Gaye a été interpellée sur la question du dojo national. Un problème hérité de l’ancien régime mais que la patronne du sport sénégalais compte bien inscrire dans sa liste de priorités.
Le monde des arts martiaux pleure sans cesse son dojo national qui a été démoli et saisi depuis quelques années. Une plainte que le chroniqueur de la 2Stv, Sensei a fait parvenir au ministre des Sports, lors de son entretien sur la chaîne privée nationale. « Nous avons demandé au ministère des sports de nous rendre le dojo. Parce que jusqu’à présent, nous sommes convaincus que le départ du judo du dojo national et du siège de la fédération qui était dans ce lieu symbolique depuis les années 70, a freiné le développement de notre art », avait martelé le Président de la Fédération Sénégalaise de Judo et Disciplines Associées, Ababacar Ngom lors d’un entretien avec Wiwsport.
Une requête qui n’est pas tombée dans l’oreille de sourd ce lundi. Après avoir avoué que la question du dojo national ne faisait pas réellement partie des priorités sectorielles, madame le ministre a promis d’inscrire celle-ci dans son agenda pour une prise en charge opportune. « Le dojo national fait partie des patrimoines sportifs du Sénégal, je pense qu’il est important de le signifier. J’avoue que cela ne faisait pas partie du programme d’urgence sectoriel, mais je vous rejoins que notre ambition de faire des dojos municipaux ne saurait être efficiente si le dojo national n’est pas rétabli pour les grandes compétitions », a déclaré Khady Diène Gaye avant de promettre : « Je pense que je vais prendre cette doléance du monde des arts martiaux en compte. Nous allons mettre cela dans nos priorités sectorielles car c’est essentiel ».
Le ministre des Sports en a d’ailleurs profité pour lancer un appel au monde des arts martiaux. Selon elle, c’est dans une synergie des acteurs des arts martiaux que l’État pour accompagner leur développement. « J’en profite pour lancer un appel à tous les budokas. Il faut que la famille soit unie pour que l’action de l’État soit beaucoup plus efficace. J’ai reçu la fédération de Viet Vo Dao et je leur ai dit de s’unir pour que nous puissions aider leurs entités », a-t-elle conclu pour le monde des arts martiaux.
Reste à voir si l’action gouvernementale consistera à rétablir les 700m2 du dojo Amara Dabo ou l’accompagnement dans le projet grande envergure de la FSJDA d’un centre de formation ultra moderne de 3ha – pouvant justement accueillir tous les arts martiaux, comme l’avait révélé le président Ababacar Ngom sur Wiwsport.
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