Le joueur qui s’apprête à fêter son 20e anniversaire s’est imposé au Slavia Prague, notamment depuis le début de cette saison. Il a révélé avoir refusé deux clubs espagnols, ce qui l’a emmené en Norvège.
Il fait parler de lui un peu partout depuis le début de saison, tant El Hadji Malick Diouf impressionne sur les terrains avec le Slavia Prague. Titulaire dans quasiment toutes les rencontres, le piston gauche, qui fêtera son 20e anniversaire le 29 décembre prochain (et non le 28 décembre, comme l’indique sa fiche Wikipédia), a déjà marqué six buts et délivré 3 passes décisives en 18 matchs de Championnat. Arrivé au Slavia Prague en janvier 2024, le natif de la Médina aurait pu ne jamais jouer avec le club tchèque.
« Je ne voulais pas jouer en équipe B »
Ancien joueur du Tromsø IL, équipe du Championnat norvégien de D1, celui qui a été formé à l’Académie Galaxy de Dakar aurait déjà pu signer en Espagne, après avoir quitté le Sénégal et l’Académie Mawade-Wade de Saint-Louis. Le talentueux international sénégalais (4 sélections) avait été repéré par le Real Betis puis par Granada, mais a fini par refuser ces deux formations. Dans un bel entretien accordé à la Radio Prague International, El Hadji Malick Diouf a expliqué sa décision de rejeter les Andalous.
« Avant même d’aller là-bas (en Norvège), j’étais au Real Betis », a-t-il révélé. « C’est là que j’ai vraiment commencé à jouer au poste de latéral gauche. Ils voulaient me garder mais, moi, je n’aimais pas trop. Pourquoi ? C’était avec l’équipe B. J’étais petit et jeune, c’est vrai, je pouvais patienter mais je ne savais pas trop. Ils ont voulu me faire faire des visites médicales, mais j’ai dit non, je ne voulais pas. Puis je suis allé à Granada, c’était la même chose, je n’étais pas fan de jouer en équipe réserve. C’est comme ça que je suis parti en Norvège. »
Malick a failli ne pas rester en Norvège
S’il a fini par s’imposer avec le Tromsø Idrettslag, où il a quand même joué en équipe réserve, le début d’aventure d’El Hadji Malick Diouf en « Paris du Nord » n’a pas été un fleuve tranquille, surtout à cause du climat. « Le climat, c’était pas bon, sérieusement », s’est-il amusé de rappeler. « C’était compliqué le premier jour. Ça avait beaucoup neigé et j’ai dit à mon frère ‘sérieusement, je ne vais pas rester ici’. J’ai appelé mon oncle et je lui a dit que ça faisais froid ici. Mais ils m’ont convaincu. Le climat est fou là-bas, surtout en janvier. »
Tout est bien qui finit bien, après des semaines de patience et d’adaptation, Malick réussit son pari. « L’intégration n’était pas difficile. J’ai commencé à m’entraîner petit à petit, même si je suis resté 12 matchs sans jouer aucune minute en Championnat. Puis j’ai joué en Coupe, et tout le monde commençait à dire ‘waouh’. J’avais juste besoin de m’adapter au climat. L’arrivée au Slavia ? Il y avait beaucoup de clubs, mais le Slavia était le bon pour moi, c’était le choix idéal. J’avais besoin de jouer », a poursuivi l’international sénégalais.
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