La Commission de Coordination des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026 a tenu sa sixième réunion. Ainsi, elle a fait face à la presse pour faire le point des préparatifs du grand événement dans deux ans.
C’est un satisfecit pour les membres de la commission de coordination. Nawel El Moutawakel, Vice-présidente du CIO et membre de la Commission de Coordination des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026.
Les Jeux auront lieu à Dakar, Diamniadio et Saly. Le choix des sites correspond à l’idée de la commission qui est d’optimiser l’utilisation les infrastructures existantes sans rénovation majeure dédiées au seul besoin des Jeux, tout en favorisant le partage maximal des sites et des terrains de Jeux. « Nous avons eu l’opportunité de les visiter hier et les travaux avancent très bien. Nous nous réjouissons de les inaugurer d’ici fin 2025. Tout comme le village à Diamniadio où les infrastructures sont déjà prêtes à l’emploi notamment le stade Abdoulaye-Wade, la salle multisport Dakar Arena et le Centre Dakar Expo où se dérouleront une partie des compétitions. Sur ce site, un complexe équestre est en cours construction à l’initiative de la gendarmerie nationale sénégalaise. Pour les compétitions de plage, toutes les installations seront mises en place à Saly toute la durée de l’événement » a déclaré Madame Moutawakel.
La réunion du Comité Exécutif du CIO à Lausanne, le mois prochain, va finaliser tout le programme sportif, les événements, les disciplines et les quotas des athlètes qui seront en lice.
Ancien athlète, première femme dans le monde arabe à remporter une médaille d’or olympique en s’imposant sur les 400m haies en 1984, Nawel El Moutawakel garde de bons souvenirs du Sénégal qu’il regarde comme un point de départ de sa carrière. Elle s’est dit fière de l’organisation de ses Jeux en Afrique et à Dakar. « J’ai ressenti au plus profond de moi une fierté en tant qu’africaine, marocaine et à moitié sénégalaise de voir les Jeux attribués à ce pays qui m’a ouvert la voie quand j’étais jeune athlète âgé de 14-15 ans. J’ai foulé mes premiers pas au stade de l’Amitié où j’ai été sélectionné par la suite à la Coupe du Monde. Étant jeune, je n’ai pas été retenu parce qu’il fallait que j’affûte mes armes pour devenir Champion Olympique. Voir aujourd’hui ce même pays qui va offrir l’opportunité comme cela m’est fait il y a 40 ans à des jeunes de 14 à 18 ans à travers ce projet est quelque chose d’exceptionnel pour moi ».
Vice-présidente du CIO, elle a félicité le travail d’équipe du COJOJ. « C’est une équipe solidaire, soudé, uni et qui travaille d’arrache pied. Nous repartons, avec M Christophe Dubi, rassurés que ce projet avance à grand pas pour présenter à la planète un plateau d’athlètes qui seront porteur d’espoirs quelques années plus tard aux Jeux Olympiques de Los Angeles ».
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