Après avoir déclaré qu’il n’était pas candidat à la succession de Bira Sène pour la présidence du CNG, Aziz Ndiaye a indiqué aux candidats déclarés ou pressentis les combats qu’ils doivent porter.
En fin septembre de cette année, le deuxième mandat du président du CNG prendra fin. À partir de là, le successeur de Bira Sène sera choisi par la ministre des sports qui il faut le rappeler à la possibilité de reconduire l’actuel occupant du fauteuil.
Ainsi plusieurs profils se sont déjà distingués, officiellement ou non pour remplacer Bira Sène. Entre autres, Mbaye Fall, Bécaye Mbaye et les promoteurs Moustapha Kandji et Jamaïcain. Mais pour Aziz Ndiaye, le combat que doivent mener ces candidats est d’œuvrer contre la nomination du président du CNG. Pour l’ancien promoteur, celui qui doit gérer la lutte sénégalaise doit être élu par les acteurs dudit secteur pour plusieurs raisons.
« Dans la situation actuelle aucun des candidats ne peut se prévaloir de devenir président du CNG car le poste est nominatif. Pour que leurs candidatures puissent avoir un sens il faut qu’il y ait une réforme des textes pour qu’on procède à une élection. Le premier combat des candidats est donc de faire en sorte que le poste de président du CNG soit électif et non nominatif » a-t-il martelé sur Lutte TV.
Par ailleurs l’agent de Balla Gaye 2 dit s’attendre à une autre réforme plus importante. Celui de passer enfin à une fédération de lutte sénégalaise pour une gestion efficiente.
« Nous sommes bien organisés pour passer vers une fédération de lutte sénégalaise. C’est possible et cela va enlever un poids énorme au ministre des sports qui ne sera plus là à choisir qui nommer pour gérer la lutte » a-t-il rajouté.
Wiwsport.com