Au lendemain de la victoire par avertissements de Lac 2 sur Siteu, on apprend que le phénomène de Lansar et son camp ont déposé un recours pour contester le verdict des arbitres. Une tournure qui invite à réfléchir sur les procédés de l’arbitrage dans l’arène à l’heure de la révolution prônée par la VAR.
Il y a un mois exactement, la VAR faisait son apparition dans l’arène après avoir été réclamée par les amateurs et les acteurs en personne. Depuis, il faut dire que cette technologie adoptée par le football après le basket et le tennis entre autre, a plus qu’aidé les arbitres à trancher dans des décisions délicates. A titre d’exemple, le combat Mod’Lo/Ama Baldé a été scellé par la VAR après une chute invisible à priori.
Dans le film du combat de dimanche dernier, Siteu, le lutteur déclaré perdant a fait un passage chez le médecin communément appelé ARDO. Ce, avant de recevoir plus d’avertissements que son adversaire, Lac de Guiers 2. Bien que son camp et lui, considère que les deux protagonistes auraient eu avoir le même nombre d’avertissements. Selon l’écurie Lansar, le combat devrait se sceller par un nul.
Mais, si on revient sur le dérouler du combat durant lequel les deux lutteurs ont eu des temps-forts avec des attaques et des coups donnés. Alors qui des deux lutteurs mérite le plus la victoire ? Devrait-on réfléchir à une autre façon de noter les combats, une façon beaucoup plus contemporaine de donner la victoire dans l’arène si absence de chute il y en a ? La lutte étant un sport de combat, noter les deux lutteurs tout au long de la confrontation pourrait donner une nouvelle incitation aux combattants d’être entreprenants.
Voici un exemple de notation utilisé dans la boxe anglaise
*Chaque juge évaluera indépendamment les 2 boxeurs sur la base des critères suivants :
1- Nombre de coups de qualité touchant la cible
2- Domination du combat par supériorité technique et tactique
3- Compétitivité
Si nous suivons cet exemple de notation, nous pourrons y ajouter un troisième critère tel que “nombre de prises tentées déséquilibrant la cible’’. Un point qui sonnerait plus lamb vu la particularité du sport de chez nous. Ces quatre critères cités plus hauts pourraient changer le visage de la lutte puisqu’on risque de voir davantage de lutteurs entreprenants et impliqués dans leurs duels du fait qu’en absence de chute claire, le pointage déciderait du sort du combat.
Ainsi, en plus des avertissements, l’ensemble du déroulement des combats reflétera sur le verdict prononcé en cas d’absence de chute. Toutefois, une telle entreprise ou innovation dans l’arbitrage de l’arène nécessiterait la présence dans le corps arbitral de différents techniciens des sports de combat tels que la lutte gréco-romaine, le judo, la boxe…
wiwsport.com