Le «Manko» du foot a produit ses effets, avec les sacres notés au niveau de toutes ses catégories. Aujourd’hui, le basket sénégalais, qui peine à se relever. Beaucoup de problèmes freinent le développement du basketball sénégalais. Ce dernier a aussi besoin de «Manko». Amadou Gallo Fall donne quelques pistes.
L’Afrobasket féminin a pris fin le dimanche passé. L’équipe nationale du Sénégal a encore perdu le titre contre le Nigéria. Les lionnes peinent à reconquérir le sacre depuis 2015. Depuis des années, le basketball sénégalais est marqué par de nombreuses controverses. Une situation qui a fini par créer une discorde entre les différents acteurs du ballon orange. Le développement du basket sénégalais en a pris un coup. Le Sénégal stagne et se fait rattraper par de nombreux pays du continent. Amadou Gallo Fall, président de la BAL, affirme que les autorités du basket doivent se remettre au travail afin de d’impulser une nouvelle dynamique. C’est le travail qui va amener de la passion et de l’engagement dans le but d’attirer les jeunes filles. Pour Amadou G. Fall, le Sénégal doit se maintenir sur le chemin de l’excellence. Ceci doit passer par un renouvellement constant.
«Chez nous au Sénégal, c’est bien qu’on soit ici, mais cela doit nous motiver à nous maintenir sur le chemin de l’excellence. Il y a un renouvellement constant qui doit continuer à se faire. Il y a du talent chez les Lionnes, de jeunes joueuses dans cette équipe. Il y a aussi l’équipe féminine de la Francophonie qui a remporté l’Or à Kinshasa. Faire jouer ces filles le plus souvent possible, mettre des équipes U16, U18 dans les compétitions africaines, c’est comme ça que cela doit se faire. Il faudrait aussi une implication des anciennes, mais qu’elles n’attendent pas non plus. Il faut qu’elles soient motivées, qu’elles soient impliquées chacune à sa manière. Leurs complaintes, c’est qu’on ne leur laisse pas souvent les coudées franches. Je pense que la fédération doit aussi s’ouvrir et accepter que la seule manière de faire les choses c’est qu’il y ait des structures qui s’engagent, en respectant les règles du jeu. Mais qu’on ne ferme pas la porte à toutes ces énergies qui veulent impulser, porter notre basket de l’avant », explique Amadou Gallo Fall.
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