Corriger les erreurs et se donner à fond sur le parquet, tel est le mot d’ordre pour venir à bout de l’Egypte. Selon la meneuse des Lionnes, il ne gaufrer surtout pas rentrer à la maison, « ce serait un catastrophe». Fatou Dieng s’est prêtée aussi au jeu de questions-réponses avec les journalistes à Kigali.
A la veille d’un match extrêmement décisif, on peut dire que la compétition démarre. C’est gagner ou rentrer a maison.
On va dire oui dans un sens entre guillemets que la compétition commence pour nous. On a un match, super, hyper important. Il va falloir qu’on soit présente. Qu’on fasse mieux que contre l’Ouganda et encore mieux que contre le Mali, si on veut espérer continuer la compétition ici à Kigali dans encore 6 jours.
Quand vous dites faites mieux, c’est à quel niveau il faut améliorer le jeu de l’équipe ?
Ne pas baisser le bras et ma tête. Être présente au niveau des rebonds. Je pense que tout le monde a remarqué qu’on est fragile sur les rebond mais aussi en défense. Il faut qu’on soit présent aux boxes out et qu’on joue notre basket parce que je pense que depuis le début on n’a pas lâché les choux. Ce sera notre dernière chance. La dernière fois je disait que tant qu’il y a encore une chance on est en vie donc si on veut rester en vie c’est notre dernière chance. Donc il va falloir aller chercher ce match là.
Sur le plan physique aussi on n’a l’impression que l’équipe est un peu courte.
Oui courte parce qu’il y’a eu des gens qui n’étaient pas bien. On était un peu malade avec cette épidémie de grippe après ce sont des choses qui arrivent, il faut faire avec. Il faut jouer et être là. Ce n’est pas une excuse. On n’a pas bien et maintenant il va falloir qu’on commence à bien faire. Ça commence demain. On sait qu’on a le couteau à la gorge. Si on ne fait pas ce qu’il faut, on rentre à la maison et ce sera une catastrophe.
L’Égypte une équipe rodée, et pour vous c’est le contraire. A quoi faut-il s’attendre demain ?
Ça va être une équipe qui va courir. Elles jouent en première intention. Elles peuvent shooter même au milieu de terrain si elles veulent. Je pense que vous connaissez Soraya, la numéro 8. Elle peut shooter de n’importe où. Elle ne se pose pas de question. Il va falloir qu’on court avec elle et qu’on soit là. Qu’on conteste les tirs et qu’on aille au rebond. Il faut qu’on gagne le défi du rebond et qu’après qu’on puisse jouer les contre attaques et jouer notre basket, installer notre jeu et imposer notre rythme. On a toujours été victime du rythme des autres équipes. Là il va falloir imposer notre rythme de jeu pour avoir la chance de remporter le match.
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