Ancien président de l’écurie des ressortissants de Fatick, Kéba Kanté a critiqué les décisions prises à l’audience des lutteurs au palais après avoir déverser sa bile sur le président du CNG Ibrahima Sène « Bira ».
Quelques jours après avoir annoncé qu’il tournait le dos à la lutte pour se concentrer exclusivement à des activités politiques, Kéba Kanté est revenu à la charge. À travers un point de presse, l’ex candidat au poste de président du CNG a raillé Bira Sène avant de souligner l’impertinence des décisions prises lors de l’audience des acteurs de la lutte avec le président Macky Sall lundi dernier.
« J’ai demandé à plusieurs reprises à ce que le président de la république puisse recevoir le monde de la lutte et j’avais précisé que je n’y serais pas personnellement. À deux jours de l’audience j’ai insisté pour que les représentants aillent dire leurs doléances devant le président qui ne les a pas reçus pendant onze ans. Je pensais que Bira Séne, en tant que président du CNG allait prendre en compte mes recommandations. Malheureusement notre tonton est parti à l’audience avec son boubou trois pièces pour lire un discours en français oubliant que les lutteurs ne comprennent pas cette langue. Pire, il a osé demander à ce qu’on lui offre une voiture » s’indigne t’il.
« Mr le président, le monde de la lutte ne se limite pas à 700 personnes … »
Par ailleurs, Kéba Kanté de préciser qu’il n’est pas en phase avec les décisions prises par le chef de l’État pour soutenir le développement de la lutte. Entre autres, les 300 emplois promis ou le fonds de promotion de la lutte qui mettra à disposition la somme de 500 millions de FCFA afin d’aider les promoteurs à organiser régulièrement des combats.
« J’ai eu échos de l’argent distribué par le président à l’audience. Les 700 personnes ont reçu chacun 100.000 FCFA et ça fait 70 millions FCFA en tout. C’est bien je n’en doutes pas. Mais le monde de la lutte ne se limite pas à ses 700 personnes. À propos des 500 millions FCFA destinés aux promoteurs. À titre personnel je considère qu’il y’a au moins 50 promoteurs dans l’arène. Si on donne 10 millions à chacun, il ne reste plus rien. Alors je pense que le président n’a pas tenu en compte tous les autres promoteurs qui organisent qu’une journée durant toute la saison. Concernant les 300 emplois promis aux lutteurs, j’ai mieux à proposer. Il faut appeler les présidents des 157 écoles de lutte et choisir 10 personnes dans chaque écurie pour les former comme stadiers. Cela va permettre à environ 1500 personnes de travailler sur tous les stades et sur toutes les disciplines, football, Lamb, Basket ou handball… » propose l’acteur politique.
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