Malgré son palmarès riche en lutte simple comme en lutte avec frappe, Eumeu Sène n’a pourtant pas eu une carrière facile. « Tay shinger » a dû en baver avant de voir enfin le bout du tunnel.
Entré dans l’arène vers la fin des années 1990, Eumeu Sène fait actuellement partie des lutteurs des lutteurs les plus anciens de l’arène en terme de vécu. Malgré cela, l’ex roi des arènes reste toujours compétitif et montre à chacun de ses combats qu’il a de beaux reste. Vainqueur par deux fois de Balla Gaye 2 et de Bombardier, l’ancien champion d’Afrique de lutte simple révèle le secret de sa longévité.
« J’ai très tôt démarre la lutte et je le dis toujours j’ai été champion d’Afrique à 17 ans. En tant que sportif c’est bien de démarrer tôt mais en même temps il faut aussi soigner son alimentation, veiller à la récupération et il faut aussi avoir un médecin personnel. Les sportifs doivent aussi être sérieux. À part sortir faire mes entraînements, je reste à la maison la plupart du temps avec ma famille ou avec mes amis » a confié Eumeu Sène qui souligne aussi l’importance d’avoir un mental d’acier et de préserver pour réussir en tant que lutteur.
« Je suis un banlieusard, un battant et j’ai eu un parcours très difficile. Mon père me dit souvent que je suis un cadavre ambulant tellement j’ai galéré et que plus grand chose ne m’ébranle. Je suis resté pendant 4 ans sans combats après l’échec de mes combats contre Moustapha Gueye et la défaite contre Khadim Ndiaye. Mais c’est mon premier combat contre Balla Gaye 2 qui m’a relancé. J’ai tout entendu dans ce combat comme quoi Balla Gaye allait m’écraser. Mais je savais que j’allais m’en sortir parce que Balla Gaye ne me connaissait pas. Ce sont des moments quand j’y repense j’ai le sang chaud et j’ai envie de me dépasser » a t’il affirmé que la TFM.
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