Suite à une batterie de mesures, récemment prises par le CNG dans le but d’assainir d’avantage la lutte, l’association nationale des lutteurs, sous la signature de son président Gris Bordeaux, a sorti un document pour donner sa position tout en faisant sept recommandations, nous informe Sunu Lamb.
Les sept recommandations sur la table de Bira Sène Sous ce rapport, les responsables des lutteurs font sept recommandations :
1- Le nombre de combats programmés (10) est excessif il faut revenir à la normale : 5 à 6 combats par journée.
2- Les sanctions pécuniaires de 25% du reliquat de cachet, e cas de dépassement des 10 mn après l’appel de l’arbitre, sont inacceptables et exagérées. D’autres sanctions peuvent être prévues, à savoir suspension du lutteur, réprimande, avertissement et autres.
3 – Les pénalités ne doivent pas être les seules sanctions, des sanctions positives doivent être prévues. Le cas Bombardier, qui a sauvé son combat contre Balla Gaye 2, pourquoi pas (envisager) une prime pour fair-play.
4 – Proposition d’une coupure de 1% au-delà des 5 mn après les dix, on remarque que seul l’argent constitue la solution pour une bonne organisation.
5- Pour le surplus d’accompagnants, le nombre prévu par le règlement doit être respecté et au lieu de faire une sanction pécuniaire, faire appel au service d’ordre pour que le surplus soit renvoyé et non faire payer une somme pour le surplus. Il y a plusieurs formes à utiliser au lieu de ne choisir que les sanctions pécuniaires, il y a des sanctions administratives et disciplinaires.
6 – Il faut corriger le nombre de parrains pour un seul gala (10 parrains pour 10 combats), c’est une cause des retards constatés.
7- Les «face to face», lors d’un gala, sont inacceptables, la pro motion doit se faire en dehors des combats.
Après avoir étalé ses 7 recommandations, Gris Bordeaux de boucler, en ces termes : «Ainsi donc, M. le président, nous vous présentons ces différents points à discuter et nous sommes ouverts à tout échange entrant dans le cadre de l’organisation inclusive de la lutte».
Avec Sunu LAmb