Après moult reports, l’assemblée générale de la Fédération sénégalaise de Cyclisme (FSC) a été tenue samedi dernier, 15 janvier, au salon d’honneur du stade Léopold Sédar Senghor. Le challenger Papa Fata Faye prend la tête de l’instance dirigeante du cyclisme avec 14 voix contre 1 pour le président sortant, 5 abstentions et 1 bulletin nul.
Il aura fallu 7 tours d’horloge pour en finir avec l’élection à la présidence du cyclisme sénégalais. Débuté à 9 heures, le scrutin a été définitivement terminé vers les coups de 15 heures avec le triomphe de Papa Fata Faye, après plusieurs pauses, discussions et disputes. Après la lecture du rapport d’activités et du bilan financier, Michel Thioub a exigé les licences pour les clubs mandataires sans lesquelles il refusait de voter.
L’adjoint au Directeur des Activités physiques sportives (DAPS) a quand même tenu à aller au bout. Papa Fata Faye tient ainsi sa revanche sur Michel Thioub, 7 ans après l’élection de 2015, où il avait perdu par 28 voix contre 5. Il remporte ainsi le vote avec 14 voix contre 1 pour Michel, 5 abs tentions et 1 bulletin nul sur 21 votants.
L’ex-président de la Ligue de Dakar prend ainsi les manettes, une élection que le président sortant ne reconnaît pas. À l’origine de la contestation, les 5 personnes ressources envoyées par le ministère des Sports, 5 clubs affiliées, mais ne possédant pas de licence, qui ont été autorisés à voter, et la non-application des nouveaux textes adoptées le samedi d’avant, le 8 janvier.
Le nouvel homme fort du cyclisme sénégalais a été porté en triomphe par ses partisans, qui ont jubilé dans la salle et au de hors, mais Michel Thioub promet de saisir le ministère des Sports, la Confédération africaine de Cyclisme et l’union cycliste internationale pour corriger ce qu’il définit comme un coup d’État.
Avec Stades