L’information a été annoncée mercredi 29 septembre, par le Comité international olympique (CIO). Les Jeux olympiques d’hiver de Pékin, qui se dérouleront du 4 au 20 février prochain, seront exclusivement réservés aux Chinois. Si aucun spectateur étranger n’est accepté, c’est en raison de la crise sanitaire. Aussi, seuls les participants dont le schéma vaccinal est complet seront exemptés de quarantaine. Ils pourront intégrer une bulle stricte, précise l’instance olympique.
Quant aux autres, ils devront observer 21 jours d’isolement, sauf dérogation au cas par cas avec un « justificatif d’exemption médicale ».
Ces décisions, annoncées par le Comité international olympique mais prises par les organisateurs chinois, sont un avant-goût du train de mesures qui seront dévoilées en octobre pour éviter que ces Jeux d’hiver ne virent au foyer de contamination, une menace qui avait déjà empoisonné la préparation des JO de Tokyo cet été.
Alors que la situation épidémique évolue -– marquée à la fois par la propagation de variants du Covid-19 et par une couverture vaccinale de plus en plus étendue –, les options retenues diffèrent de celles de Tokyo : le huis clos est pour l’heure exclu, et le traitement des sportifs dépendra de leur statut vaccinal.
La « bulle » olympique – une organisation en circuit fermé désormais familière au monde sportif – s’annonce par ailleurs plus rigoureuse qu’au Japon, ne permettra pas de se mêler à la population, et prévoit un test Covid quotidien pour « tous les participants aux Jeux », ainsi que « pour la main-d’œuvre » résidant en Chine.
