« Il n’y a rien qui interdit à Augustin Senghor de briguer un 4ème mandat », ce sont les mots de Mamadou Diagna Ndiaye. Dans un entretien accordé à nos confrères de Emedia, le Président du CNOSS s’est prononcé sur la candidature du président de la FSF.
Si Me Augustin Senghor devait compter sur un soutien de taille dans la sphère sportive au Sénégal, il peut compter sur le président du Comité National Olympique et Sportif du Sénégal, Mamadou Diagna Ndiaye. En effet, dans un entretien accordé au groupe Emedia, il estime que rien n’interdit à l’actuel président de la Fédération Sénégalaise de Football à briguer une autre (4e) candidature à tête de l’instance dirigeante du football national
« Rappelez-vous, quand j’étais invité par le régime du président Wade, et sur invitation de La Fifa à m’impliquer dans le comité de normalisation. À l’époque, tout était bloqué. Le ballon ne roulait plus. Ils m’ont donné avec Jérôme Champagne, Secrétaire général de la Fifa à l’époque, un cahier des charges. J’ai essayé. Et je pense que on a pas mal réussi. On avait même pu renflouer les caisses ( Fsf). L’Etat nous soutenait, et on avait la confiance de la Fifa. Le foot avait repris. Toutes les équipes qui sont là aujourd’hui étaient avec moi à l’époque. C’étaient les présidents Augustin Senghor, Saer Seck, Abdoulaye Sow…. On avait travaillé ensemble. Donc, il n’y a rien qui interdit à Augustin Senghor à se représenter. Ni dans le fond ni dans la forme des textes. Je pense qu’il a été un bon président et il est un bon président », a déclaré Diagna Ndiaye.
Concernant les contre-performances des Lions du foot alors que le Sénégal a une très bonne équipe, Diagna Ndiaye invite les gens à ne pas confondre les rôles. Pour lui, si on devait juger Augustin Senghor, le dirigeant, cela devrait porter sur les conditions dans lesquelles il a mis l’équipe nationale. Et non sur la performance des joueurs qu’il ne choisit pas. « Je dis souvent à mes gars, je peux tout faire, mais ne me mettez pas des crampons pour descendre sur le terrain. Le rôle d’un dirigeant c’est de mettre un environnent sain. De mettre les joueurs dans de bonnes conditions. Il ne faudrait pas qu’on change le rôle des uns et des autres. Augustin Senghor n’est pas entraîneur. Le rôle d’un président de fédération, c’est de mettre ses équipes dans de bonnes conditions », affirme Monsieur Ndiaye.
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