L’agent sportif, Bruno Satin s’est livré dans un long entretien dans la presse italienne où il admet que son ancien joueur, Kalidou Koulibaly, pourrait demeurer encore plus au Napoli.
La fin de saison sonnée depuis plus de trois semaines, la cloche du mercato d’été commence à retentir un peu partout en Europe. Effectivement, les rumeurs de transferts qui arrivent tout au long de la saison ne laissent plus jamais à part Kalidou Koulibaly depuis plus de trois ans. Très souvent annoncé dans le viseur des plus grosses cylindrées européennes, le défenseur international sénégalais reste bien installé en Campanie depuis le 1er juillet 2014.
Devant les micros de la station radiophonique, Radio Marte, l’ancien agent de Kalidou Koulibaly a évoqué le cas de son agent joueur, dont les plus grands clubs n’arrivent pas à tromper la vigilance napolitaine pour l’enrôler. Bruno Satin trouve improbable un départ de KK. « Difficile de faire des pronostics, mais il me semble qu’il devient de plus en plus napolitain. Aujourd’hui, il est déjà un citoyen d’honneur et l’un des plus grands joueurs de l’histoire du Napoli. Le mercato est très difficile », lance t-il.
Les exigences du Président, Aurelio De Laurentiis, l’éternel obstacle
Dans le marché des transferts, il y a des dossiers difficiles voire impossibles à boucler. Parmi eux, celui de Kalidou Koulibaly. Et si ce dossier a connu de nombreux rebondissements ces dernières années, c’est pas parce que le capitaine des Lions du Sénégal commence à mieux maitriser les rues de Naples que celles de Saint-Dié-des-Vosges, son lieu de naissance, mais c’est parce que le Président du Club se montre très souvent gourmand, trop gourmand avec les clients.
« Je ne sais pas où il peut aller. Avec les exigences habituelles du Président, il semble difficile pour lui de bouger quelque part, on verra bien. Peut-il se contenter d’un chiffre inférieur ? Si la priorité est de réduire les salaires, il devra être beaucoup plus flexible et accepter des chiffres qui n’ont rien à voir avec ceux qu’on lui a proposés dans le passé », a confié Bruno Satin.
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