La phase des groupes de la CAN de Beach Soccer a pris fin hier. Au total, 9 matchs ont été disputé durant cette première étape avec 69 buts marqués. Le Sénégal est l’équipe qui a encaissé le moins de buts, 3, et seulement 8 buts marqués en deux matchs disputés. Manager de l’équipe nationale du Sénégal, icone de cette discipline en Afrique, Ibrahima Ndiaye Chita a passé en revue les matchs de poules qui « l’ont laissé sur sa faim ».
Ecart entre le Beach soccer mondial et celui africain
Les équipes n’ont pas fait preuve de technicité durant cette première partie de cette compétition a fait savoir Chita. Selon lui, il faut que les équipes redoublent d’efforts pour être au niveau mondial. Il s’explique.
« Il y’a beaucoup de déchets techniques mais néanmoins, on a assisté à de bons matchs. Mais il y’a un écart extraordinaire entre le Beach Soccer que l’on joue ici (africain) et celui au niveau mondial du point de vue technique. Et c’est ce que nous (Sénégal) essayons de produire, cette technicité mondiale. Parce qu’on s’est dit, là où l’on doit aller parce qu’on doit y aller (coupe du monde) selon la logique. Donc, il ne faut pas qu’on suive la manière que l’on voit les équipes jouer ici, à Saly. C’est le physique qui domine ici, pas la technique! »
Les gestes techniques en manque
Ce qui manque à ces équipes, ceux sont les gestes techniques individuels explique « Chita ». Selon lui, l’intensité physique est là mais il faudra élever le niveau. « On a vu des matchs très bons, le Maroc contre le Mozambique, le Sénégal face à l’Ouganda. Mais l’équipe du Sénégal que j’ai vu aujourd’hui, je reste sur ma faim. Il faudrait qu’on leur dise quand même comment ca se passe. Je ne parle pas du niveau mais du point de vue technique. Ici on joue sur le sable, on ne peut pas faire des passes et aller vers l’avant. Il faut une technique individuelles, les acrobaties… Le ballon est obligé d’être en l’air, on ne peut pas le contrôler. Il faut soulever le ballon et éviter les contacts comme ca on met en danger l’adversaire. Ceux sont des joueurs très forts sur l’aspect physique, mais techniquement, j’ai beaucoup de respect pour eux, mais ce n’est pas cela par rapport au Sénégal. »
Demi-finale: Mozambique v Ouganda
Avec un carton plein lors de la phase des poules, le Mozambique s’est imposé comme un favori pour le titre. Première équipe qualifiée pour les demi-finales, elle fera face à l’Ouganda. « L’équipe du Mozambique est dans l’euphorie. C’est tout à fait normal, parce que tout le monde ne comptait pas sur eux, dans ce groupe. Au regard des palmarès, on attendait l’Egypte et le Maroc pour se qualifier. A partir du moment, que le Mozambique fait des résultats, il se dit pourquoi pas c’est possible. Et c’est le charme de cette discipline. Là, il ne reste qu’un seul match, tu le gagnes et tu te qualifies d’abord. Et c’est ce qu’ils vont chercher contre l’Ouganda. »
Demi-finale: Sénégal v Maroc
C’est la deuxième affiche des demi-finales. Le Sénégal devra très vite oublier sa prestation face à la Tanzanie et élever le niveau conseille notre porte parole du jour. « Nous aussi, on va hercher cela contre le Maroc. Et ce ne sera pas un match facile, on les respecte bien. Ce qu’on a produit aujourd’hui, il faut qu’on l’oublie très vite tout de suite. En deux tiers temps, on ne marque pas, il y’a matière à réflexion. Encaisser ce but en premier, c’est très grave. Il faut l’éviter en Beach Soccer parce que rattraper le score, c’est difficile. Il faut qu’on prépare les gosses, qu’on les laisse se reposer. On n’a pas le temps d’essayer, il nous reste que deux matchs pour atteindre notre objectif. »
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