Le terrain de football du NGB « Mamadou Ndiaye Mick » a été inauguré hier. Venu présider la cérémonie, le ministre des sports a abordé la question des infrastructures et de la CAN 2022.
Le ministre des sports a tenu à l’entame de son discours de magnifier une réforme de l’Etat du Sénégal qui selon lui a apporté beaucoup de résultats positif au développement du Sport au Sénégal au cours de ces dernières années.
« Au Sénégal, la politique de développement du sport, érigé en mission de service public, repose sur deux grands principes : d’une part, l’Etat qui délègue la gestion et l’organisation du sport à des structures associatives, les fédérations et les groupements sportifs et d’autre part, l’instauration de la décentralisation par un transfert de compétences aux collectivités territoriales dans le secteur du sport. Une réforme majeure qui a impacté favorablement la gouvernance du sport dans notre pays. C’est sur la base de ces fondamentaux qu’il convient d’apprécier les bons résultats sportifs obtenus, notamment ces dernières années, et qui ne cessent de se consolider et de s’élargir. »
Ainsi, il en a profité pour répondre à la demande du communicateur traditionnel, ne voulant que le trophée de la prochaine CAN pour le Sénégal. « C’est pourquoi doyen El Hadj Mansour Mbaye je voudrais vous dire que toutes les corrections vont être apportées parce que nous n’avons qu’un seul objectif, c’est la coupe d’Afrique des nations et de rentrer avec ce trophée » a t’il déclaré, répétant ainsi l’objectif du Sénégal pour la CAN 2022 et rassurant les supporters au passage.
Et pour conforter son argumentaire en faisant appel au longévité de la sélection nationale comme première nation africaine du classement mensuel de la FIFA. « Et, ce n’est point un hasard si notre football, première discipline sportive au plan national, est aussi la première en Afrique, selon l’indice de classement de la FIFA. Cependant, ces performances sportives, quoique importantes, doivent être lues et appréciées sous l’angle de l’option résolue du Président Macky SALL de doter le pays en infrastructures sportives de dernière génération et en nombre suffisant. »
Les infrastructures, une insuffisance au Sénégal. A ce jour, le Sénégal ne dispose que d’un stade pour accueillir ses compétitions et la pelouse du stade Lat Dior de Thies est loin d’être convenable. N’empêche le ministre des sports fait une liste des réalisations faites et en cours. Et apprécie les démarches des clubs pour participer à la mise en place d’infrastructures.
« C’est ce qui explique, la réalisation, entre autres, de l’Arène nationale de lutte, de Dakar Aréna, et très prochainement, du stade du SENEGAL à Diamniadio. Mais, ces grandes infrastructures sportives, destinées aux grandes organisations nationales et internationales seraient, certainement, moins opportunes et moins efficaces si elles n’étaient complétées et soutenues par des réalisations de moindre envergure, mais tout aussi nécessaires et efficaces, pour promouvoir une pratique sportive structurée et de masse sur l’étendue du territoire » ajoute t’il.
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