Il n’a que 21 ans, mais Fallou Gallas Niang fait la fierté de l’AS Douane et de la Fédération sénégalaise d’Athlétisme (FSA). Ce jeune sprinter, spécialiste du 100 et 200 m, est une valeur sûre de l’athlétisme sénégalais.
Le jeune Fallou, malgré les conditions difficiles d’entraînement, d’alimentation et récupération, a même devancé au photofinish l’international gambien Aliou Joff (20’’8), pensionnaire du Centre africain.
Rêve fou ou pas, Fallou Gallas Niang (1m86, 77kg) se fixe comme objectif de « réaliser les minimas des championnats d’Afrique et des Jeux olympiques ». Pour les minima des 22ème championnats d’Afrique du 1er au 5 juin à Alger, il faut à l’athlète un temps de 10’’20 à 10’’44 au 100 m et 21’’24 au 200 m.
Concerne les JO du 23 juillet au 8 août, un chrono de 10’05 au 100 et 20’’24 au 200m. Des chronos pas accessibles à n’importe quel athlète.
Conscient de la rude bataille qui l’attend sur la route d’Alger et de Tokyo, le jeune pensionnaire s’engage à se donner corps et âme afin d’offrir ces deux qualifications. « je sais que pour aller à Alger et à Tokyo, il faudra réaliser les minima. Et cela nécessite un travail dur et sérieux. C’est dans ce sens que je me bats avec mon coach tous les jours pour réaliser ces deux minima. J’ai l’intime conviction que je vais y arriver », soutient cet élève en classe de terminale.
Avec Stades